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La sécurité, condition sine qua none du commerce unifié

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Alors que la fraude en ligne et les problèmes de cyber sécurité augmentent avec la croissance de l’e-commerce et que, parallèlement, les régulateurs haussent le ton avec un besoin d’authentification renforcé, les marchands ont besoin de solutions pratiques qui les aident à faire face à ce challenge, sans nuire à l’expérience de leurs clients.

D’ici 2024, les pertes mondiales liées aux fraudes aux paiements en ligne devraient grimper de plus de 50% pour dépasser 25 milliards de dollars par an, avec une croissance de 52% des pertes pour les commerçants dues aux escroqueries au cours de la période (étude Juniper Research). En effet, la popularité croissante des achats en ligne, exacerbée pendant la pandémie de COVID-19, contribue à attirer beaucoup plus de fraudes dans le commerce électronique, selon l'analyse. En France, le paiement en ligne est considéré par l'Observatoire des moyens de paiement comme 17 fois plus risqué qu’une opération physique, avec les paiements frauduleux avec carte bancaire représentant une grande majorité (97%) des transactions frauduleuses dans l’hexagone. « L'explosion du commerce électronique signifie que les fraudeurs ont fait évoluer leurs tactiques et que les commerçants doivent donc également évoluer », note l’auteur du rapport de Juniper Research, Nick Maynard.

 

Les marchands doivent aussi faire face à la pression des régulateurs qui introduisent des législations de plus en plus strictes afin de renforcer la sécurité des paiements en ligne. Dans le cadre de la Directive sur les Services de Paiement (DSP2), adoptée par l'Union européenne, la SCA (« Strong Customer Authentication ») par exemple exige que toutes les transactions supérieures à 30 euros soient soumises à une double authentification (soit deux éléments différents d’authentification) depuis le 15 mai. Or les marchands craignent que cette nouvelle législation ne décourage les consommateurs et fasse chuter le taux de conversion. Entre 2006 et 2019, près de 70% des achats ont été abandonnés en raison d’un processus trop fastidieux (Statista). Il est donc important que les marchands aient accès à des solutions de paiement à la fois fiables et qui répondent aux exigences des régulateurs, mais suffisamment flexibles et faciles d’utilisation pour que l’expérience du consommateur reste optimale, et ce, à travers n’importe quel canal.

WorldPay : des outils et des techniques de sécurité de pointe

« WorldPay reconnaît que la sécurité est l'une des principales préoccupations de l'acheteur lors d'une transaction en ligne » note Charles Guinet, Directeur des ventes stratégiques, EMEA Retail, chez Worldpay. « Nous utilisons donc des outils et des techniques de sécurité de pointe pour garantir votre protection contre la fraude en ligne ». Parmi celles-ci, la « tokénisation », le chiffrement bout en bout P2PE (Point-to-Point Encryption) pour la sécurisation des flux en magasin, la norme de référence pour le cryptage des données des cartes de paiement - une solution approuvée et répertoriée par le Conseil des normes de sécurité de l'industrie des cartes de paiement (« PCI SSC »). « Cela permet de capturer les détails de la carte client et de les remplacer par un jeton chiffré. Vous pouvez ainsi reconnaître les clients qui reviennent sur tous les canaux sans stocker de données de carte sensibles » ajoute ce dernier. Des solutions complètes de sécurité des paiements qui incluent le cryptage peuvent aider les marchands à éviter les conséquences négatives des violations de données, notamment les amendes, les pertes occasionnées et, peut-être encore plus grave et plus difficile à remédier, les atteintes à la réputation.


 

Pour combattre la fraude, l’outil Fraudsight, basé sur le Machine Learning, bénéficie des 40 milliards d’euros de transactions par an effectué par Worldpay from FIS pour constamment contrer les fraudeurs et évoluer au même rythme qu’eux. « Couplé à la connaissance métier de nos marchands qui peuvent également implémenter leurs propres règles, nous sommes en mesure d’être autant tactique que dans l’opérationnel vis-à-vis de la fraude » conclut Charles Guinet.