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Maud Funaro, l’action et la réflexion

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Après un parcours commencé dans la recherche, elle préfère se confronter à l’action. Cette femme de conviction, directrice de la stratégie, du digital et de l'innovation d'E. Leclerc, n’hésite pas à débattre pour faire avancer ses idées.

Après de études brillantes (HEC, Sciences-Po, ENSAE, puis  Paris School of Economics / LSE), Maud Funaro commence son parcours dans l'enseignement et la recherche. Trop éloignée de l’action à son goût, elle entre en 2005, à la Direction du Trésor en tant qu'adjointe au chef du pôle d'analyse économique du secteur financier et après deux années, devient rapporteur permanente à l'Autorité de la concurrence. Une première expérience qui lui donne vite le goût de la stratégie lequel va se développer de 2010 à 2014, alors qu’elle rejoint le Boston Consulting Group. Au sein du cabinet de conseil, elle développe des compétences sur différentes industrie comme le luxe, les biens de consommation et le retail. Depuis 2016, elle est à la tête de la stratégie et de l'innovation pour E. Leclerc, et auprès de Michel-Edouard Leclerc. Elle travaille notamment au développement de nouveaux concepts et modèles économiques en phase avec les besoins des consommateurs.

 «J’aime sortir de ma zone de confort et je construis mon expérience dans la diversité des mondes professionnels. Je trouve qu’en France, nous sommes trop cloisonnés d’un milieu à l’autre, catégorisés dans une fonction et dans une industrie. Parmi les réalisations récentes dont je suis le plus fière, il y a le projet E.Leclerc Chez Moi, qui donne à l’enseigne une présence à Paris en accord avec son ADN, via de la livraison à domicile et en point relais. Autre fierté, celle d’accompagner l’innovation chez Leclerc auprès des adhérents qui sont des entrepreneurs avec une appétence naturelle pour l’innovation. J’ai construit une démarche sur mesure avec de l’horizontalité et un réseau interne.

« Nous ne sommes pas au bout du chemin de l’égalité mais le regard a beaucoup changé ces dernières années. Les femmes qui occupent des postes de direction sont de plus en plus nombreuses et il est donc plus facile de se projeter. Des réseaux business de femmes se structurent et cette sororité est très agréable. Les femmes savent développer des qualités d’empathie et se concentrent moins sur des querelles d’ego. Dans le digital, les leaders doivent avoir un rôle d’influenceur et pour y parvenir, il faut que les équipes s’approprient les sujets de transformation. Les femmes ont des capacités d’entrainement, de valorisation et sont capables sur ces sujets transverses de transformation d’apporter leur influence et leur tact…

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