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Votez pour la personnalité e-commerce de l'année 2016 !

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Dans le cadre de ses 10e Trophées, E-commerce Magazine organise l'élection de la Personnalité e-commerce de l'année 2016. Lecteurs et professionnels sont appelés à choisir parmi les dix personnalités sélectionnées par la rédaction celle dont la stratégie et les résultats sont les plus exemplaires.

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Dix personnalités qui ont marqué l'année de l'e-commerce

Pour cette dixième élection de la "Personnalité e-commerce de l'Année", la rédaction du magazine a recherché des entreprises et des managers qui ont marqué le millésime 2015 et le premier semestre 2016 du secteur.

À travers cette sélection, c'est une nouvelle fois toute la variété du commerce électronique en termes de secteurs couverts, qui est mise en avant. Qu'il s'agisse d'enseignes de distribution, d'innovations dans le retail, de pure players, de marques...vous retrouverez dans ces parcours la richesse et la variété du secteur du e-commerce. Et cela, dans des domaines aussi divers que le retail, le voyage, l'ameublement, la mode...

Cette année encore, des tendances importantes se retrouvent chez la plupart des acteurs marquées par une accélération des projets de déploiement de l'omnicanal, une accélération des déploiements à l'international et toujours recherche de consolidation des business modèles à la recherche de rentabilité. D'où la volonté de la rédaction d'E-commerce magazine de choisir des acteurs emblématiques du secteur, ayant une actualité particulièrement forte sur l'année 2015/2016. Tous ces sites sont également représentés par des managers, dont la personnalité a également été un critère de choix.

Les résultats de cette dixième édition seront rendus publics dès le 12 octobre prochain, dans le cadre de la soirée des 10e Trophées E-commerce et, bien sûr, dans le numéro d'E-commerce Magazine qui lui succédera.

Virginie Barboux, directrice marketing, communication et e-commerce de Best Western

Faire converger les expériences

Après avoir suivi un cursus littéraire et validé un troisième cycle dans la communication interculturelle et les nouvelles technologies, Virginie Barboux entame sa carrière professionnelle au sein du groupe Siemens. Elle oeuvre pour la refonte de la politique de marque, notamment via des outils technologiques. " Nous vivions à cette époque l'émergence de la bulle Internet, tout semblait possible, et je me suis sentie littéralement happée par cette révolution technologique ".

En 2002, alors que la bulle Internet éclate, Virginie Barboux devient responsable de la communication de Skandia. " J'avais alors 24 ans, et l'on me confiait un poste à responsabilité, c'était un véritable défi et une formidable expérience qui a duré huit ans, j'ai grandi au rythme de la société, jusqu'à avoir des responsabilités à l'international ". De ces huit années, Virginie Barboux tire l'envie de se frotter à de nouveaux challenges : " J'avais envie d'élargir mes horizons et de relever un vrai défi managérial ", confie-t-elle. Dont acte. Elle devient la directrice marketing et communication de Vie Plus (filiale du Crédit Mutuel Arkéa) et peut se confronter aux réalités du web transactionnel. " J'aime tenter de nouvelles choses, ne pas m'interdire de rêver aux possibilités tout en conservant les pieds sur terre ".

Après cinq années passées chez Arkéa et une brève incursion dans le monde des chasseurs de têtes, Virginie Barboux rejoint Best Western en avril dernier au poste de directrice marketing, communication et e-commerce. " C'est en quelque sorte le poste dont j'ai toujours rêvé, qui se situe à la convergence de toutes les compétences accumulées au cours de ma carrière ", souligne Virginie Barboux. Mais les défis à relever sont nombreux : secteur du tourisme chahuté, concurrence de plateformes telles qu'AirBnB, etc. Parmi les grands chantiers déjà entrepris sous son impulsion : la refonte du site Internet pour une meilleure expérience utilisateurs accompagné, bien évidemment, d'un objectif substantiel d'augmentation du CA e-commerce. " La nouvelle version du site (web et mobile) est déjà en ligne, l'application est en production, confie Virginie Barboux, mais nous travaillons également à mieux capitaliser sur les données que nous collectons afin de progresser encore sur la qualité de service apportée à nos clients ". Jeunesse, regard neuf et enthousiaste, Virginie Barboux met toute son énergie dans la bataille.

Son parcours :

2001 : Virginie Barboux entre chez Siemens en tant que stagiaire

2010 : elle est recrutée en tant que directrice marketing et communication pour Vie Plus

2015 : elle est nommée directrice marketing, communication et e-commerce de Best Western

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Philippe Brun, directeur digital commerce Orange France

Le goût du challenge

Distribuer des offres conçues par le marketing : voici la mission principale de Philippe Brun, l'homme fort du digital commerce chez Orange. Simple en apparence, cette fonction relève en fait de stratégies complexes d'acquisition de trafic, en utilisant les sujets autour de la data, de la DMP et du web analyse. Sans oublier le travail avec les spécialistes MOA et UX autour des nouveaux parcours clients. Pas de quoi effrayer pour autant ce professionnel, qui a un moyen bien à lui pour relâcher la pression : le jeu en réseau.

Véritable Serial gamer, il ne s'arrête que quand il trouve le moyen de battre ses adversaires. Au travail, il reproduit le même schéma, s'attelant à la tâche jusqu'à ce que son projet soit bien engagé. Une ténacité qui paie. " Notre e-boutique enregistre 6 millions d'actes marchands par an et recense 120 millions de visites annuelles dont 1/3 sur le mobile, annonce-t-il. D'où l'importance d'insister sur la complémentarité des canaux ". Le choix a donc été fait de prioriser l'application Orange et moi, qui permet de gérer ses contrats et son compte client Orange depuis son mobile. Une évidence pour ce professionnel qui a quasiment passé toute sa carrière dans l'internet, qu'il soit fixe ou mobile !

" Nous avons aussi lancé en avril dernier la nouvelle version de la boutique accessoires, reprend-il. En se connectant dessus depuis son smartphone, l'utilisateur peut voir que son type de terminal est immédiatement identifié et des produits adaptés lui sont alors proposés. Là encore, nous avons fluidifié au maximum l'expérience pour que le client puisse décider en toute autonomie du choix de ses options ". De là à penser que le digital deviendra le canal incontournable de distribution d'Orange il n'y a qu'un pas.

Vite franchi par Philippe Brun : arrivé en 2014, à la tête de la Direction Commerciale, il souligne qu'en deux ans, le digital a pris 6 points de plus dans la part des ventes. Ce qui représente une évolution très significative dans un réseau de près de 700 points de vente physiques où les conseillers sont également les promoteurs des moyens digitaux. " Mais la partie n'est pas jouée pour autant, relève-t-il. Ce challenge nécessite un travail de tous les instants ". Un défi qui n'effraie pas ce manager, qui pratique par ailleurs l'ultra trail. Entraîné aux longues distances, il sait bien que le secret réside dans la constance et la discipline.

Son parcours :

2000 : Philippe Brun rejoint le marketing d'Orange France en 2000 pour développer de nouveaux contenus de divertissement sur mobile

2004 : il lance les offres mobiles de l'opérateur pour les ados

2009 : il pilote le lancement de la 4G en France, Orange est numéro 1 du marché

2014 : il intègre la direction commerciale pour faire du digital le canal essentiel de distribution d'Orange (6 points de plus dans la part des ventes depuis)

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Rachid Charki, directeur e-commerce de Go Sport France

Un fervent adepte de l'omnicanal

Arrivé aux commandes du site marchand de Go Sport en 2012, Rachid Charki, a mené tambour battant ses différentes évolutions. Relance de la boutique en ligne en 2012, lancement de la marketplace et de la plate-forme collective "Go Sport location" en 2014, inauguration de la plateforme en ligne dédiée aux articles de sport d'occasion et digitalisation des boutiques en 2015... Il a tenu ce rythme effréné, pour ne pas se laisser distancer par ses concurrents. Les résultats sont à la mesure des efforts déployés : " Nous avons doublé notre audience entre 2013 et 2015 ", annonce-t-il, enthousiaste.

Last but not least, l'enseigne ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et peut s'appuyer sur le dynamisme du professionnel pour continuer à estomper la frontière entre le point de vente physique et le digital. Notamment en lorgnant du côté du commerce " conversationnel ". " Nous avons mené un test de chat communautaire il y a quelques mois et réfléchissons à la suite à donner, indique-t-il. Notre axe : se demander quel sera le meilleur dispositif pour nos clients ".

Toujours en mode projet, ce manager brasse des idées à longueur de journées. Il sait bien que dans le monde Internet, il faut aller toujours plus vite, innover constamment. Homme de challenges, il se fixe constamment de nouveaux défis à relever.

Dernier en date, la refonte du site e-commerce : " Nous avons adopté un style épuré qui valorise les 250 000 références et une version responsive pour accompagner la montée en puissance du mobile dans les usages - les ventes réalisées depuis les terminaux mobiles ont en effet progressé de 39% en 2015", décrit-il.

Il a poussé à l'installation d'un store locator plus ergonomique, qui permet aux internautes de connaître les évènements organisés dans les magasins les plus proches de chez eux. " Nous avons mis aussi en place un service de e-réservation, permettant au client de réserver un produit sur internet avant de passer le récupérer en magasin, sans obligation d'achat, ajoute-t-il. L'objectif étant, via le web-to-store, de proposer au client un parcours plus fluide et adapté à ses besoins ". Et de gagner la partie sur le terrain de l'omnicanal. Un challenge qui n'effraie pas l'énergique dirigeant, bien au contraire !

Son parcours :

2002 : Rachid Charki débute chez Marionnaud en tant que chef de projet

2009 : il devient PMO Manager d'As Watson, groupe Marionnaud

2010 : il opère en tant que responsable projets et développements au sein de LGPSE

2012 : il pilote le pôle e-commerce de Go Sport

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Bertrand Gstalder, président du directoire du groupe Se Loger

Innover au service du public

Diplômé de l'ESCP Paris, Bertrand Gstalder rejoint SeLoger.com en 2013 au poste de directeur général " média " après avoir développé l'activité multi canal de Fnac.com et réintégré le site - alors filiale à part entière - au sein de l'organisation. " Dans mon parcours, la dimension de services dédiés au grand public (évènement, billetterie, immobilier) est très prégnante, avec SeLoger.com je contribue à développer une marque forte, qui aide les Français à réaliser leur projet immobilier et je retrouve aussi le monde 100 % digital ". Lorsqu'il est recruté, l'entreprise, à taille humaine, emploie 250 collaborateurs.

En 2015, l'effectif est passé à 400, le chiffre d'affaire atteint les 130 M€ et l'audience grimpe chaque année d'environ 15 à 17 % ! Une croissance solide et stable. Bertrand Gstalder mène plusieurs projets : la refonte de l'offre dédiée aux clients B to B avec le lancement des Pass Se Loger et le développement de services à destination du grand public. Son crédo ? " Faire bouger les lignes du marché ". Plusieurs années de travail avec des partenaires qu'il fédère au sein de l'association Les Prix Immobilier aboutissent à la publication du 1er Baromètre LPI SeLoger en octobre 2014, " devenu depuis le baromètre de référence avec une représentativité du marché de l'ordre de 50 % " assure-t-il. Une initiative qui marque la volonté de SeLoger.com d'éclairer le marché.

A l'automne 2015, le site lance la géolocalisation des biens. " Nous avons donné l'impulsion, et sept mois plus tard, la moitié des annonces sont géolocalisées ". La même volonté le pousse à s'intéresser de près aux avis clients et à créer avec la complicité d'Opinion System LesAvisImmo. 2016 est également l'année du lancement du site Louervite.fr réservé aux transactions locatives. SeLoger.com multiplie les plateformes spécialisées afin de répondre aux besoins des internautes par un traitement au plus près de leurs attentes. Faire bouger le marché, c'est aussi innover, fédérer les équipes autour des valeurs de l'entreprise ... " Le succès des équipes Produit ayant engagé la mutation vers le canal mobile, qui représente aujourd'hui 60 % du trafic, en fournit une belle illustration " conclut Bertrand Gstalder.

Son parcours :

1999 : Bertrand Gstalder créé CitiVox avec deux associés

2004 : la Fnac le recrute pour regrouper les activités Fnac Voyages et billetterie spectacle, il en profite pour lancer les coffrets cadeaux

2015 : lancement de la géolocalisation sur le site Seloger.com - qui concerne à date 50 % des annonces - une mini révolution dans un secteur où traditionnellement les professionnels ne divulguent pas d'indications de localisation précises

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Antoine Jouteau, directeur général du site Leboncoin

Créateur de nouveaux services !

Diplômé d'un DESS marketing, Antoine Jouteau, 40 ans, a su mettre à profit son cursus pour moderniser en profondeur Leboncoin. Une transformation particulièrement visible pour le 10ème anniversaire du site : inauguration d'un pop-up, création d'un nouveau logo et d'une interface responsive design, lancement de nouvelles fonctionnalités comme la géolocalisation et la messagerie intégrée ... La brocante virtuelle de 2006 ne ressemble plus en rien à la gigantesque plate-forme collaborative, devenue le 6ème site le plus visité de France. Arrivé il y a sept ans au Boncoin, Antoine Jouteau est véritablement l'un des artisans de cette réussite flamboyante.

En boostant son modèle inédit à trois branches : le freemium, dans lequel il monétise les options de mise en avant des annonces des particuliers, les dépôts d'annonces payantes par les professionnels et la publicité, le site étant reconnu aujourd'hui comme le 4ème support publicitaire Français. Là encore, de par son expérience au sein du spécialiste des annuaires, PagesJaunes, Antoine Couteau a su insuffler une nouvelle orientation. Convaincu que la proximité paie, il imagine un nouvel outil publicitaire, appelé "l'atelier business ". Concrètement, ce service permet de créer de manière simple une publicité visible sur leboncoin, en définissant son budget, sa clientèle et la zone géographique de diffusion.

De quoi améliorer encore les performances du site. " Rentable depuis 2009, il totalise, à date, 9 milliards de pages vues mensuelles, touche 22 millions de Français tous les mois et réalise 179 millions d'euros de CA ", se félicite-t-il. Un bilan très positif qui s'exprime aussi au travers de l'accroissement des catégories. Il poursuit : " nous sommes passé de 30 en 2006 à 60 aujourd'hui ". Pour autant, le dirigeant ne se repose pas sur ses lauriers et concentre cette fois ses forces sur le mobile. Il inaugure le Lab en janvier 2015, une entité en charge du développement des nouvelles applis et des innovations, qui a lancé Swipsi, en avril dernier. Il s'agit d'une nouvelle application mobile gratuite, exclusivement réservée aux articles de mode féminine d'occasion et qui s'adresse aux jeunes femmes. Le programme démarre à peine que le quarantenaire rebondit déjà sur un autre projet. Il s'agirait de monter un incubateur en 2017, histoire de détecter des tendances de consommation... et d'inventer de nouveaux services !

Son parcours :

1999 : Antoine Jouteau débute sa carrière en 1999 chez TDF

2001 : il rejoint PagesJaunes

2009 : il arrive au Boncoin pour prendre en charge le marketing et le business development. Quatre ans plus tard, il est nommé DG adjoint en charge du marketing et des ventes

2015 : il prend la direction générale du site

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Daniel Malouf, directeur e-commerce d'Auchan

Développeur de parcours clients !

Diplômé de l'INPG (Institut national polytechnique de Grenoble), Daniel Malouf est le directeur e-commerce d'Auchan. Il était auparavant DSI du distributeur. Il aura entre temps lancé le site marchand d'Auchan. Un sacré parcours pour cet ingénieur de formation, qui su montrer au groupe sa capacité à structurer des projets. Pour se voir confier finalement tout le périmètre web sous marque Auchan avec Auchan.fr, Auchandirect et Auchan drive. Une cohérence de marque qui se renforce par le fait que le groupe nordiste développe toutes ses activités sous un même portail, concentrant ainsi son trafic sur Auchan.fr qui s'inscrit pour la première fois dans le Top 15 de la Fevad.

Convaincu du bien-fondé de cette stratégie, il nourrit de fortes ambitions pour Auchan. " Nous voulons devenir le leader cross canal de la grande-distribution ", déclare-t-il. Et de justifier son annonce par le fait qu'un client qui utilise 2 canaux de ventes, le drive et l'hypermarché, consomme 2,5 fois plus qu'un client monacal hypermarché. D'où l'intérêt de proposer une multitude de parcours différents, comme le click and collect. " Actuellement une commande internet sur 2 dans le non alimentaire est retirée dans nos hypermarchés. Preuve que ce service a trouvé son public ! ", commente-t-il.

Des arguments qui font mouche, y compris en interne. Convaincre avant d'opérer, c'est sa méthode. Patient, il sait bien qu'une transformation aussi profonde n'est pas simple dans une entreprise où prédomine depuis 50 ans une culture de retail classique. " Nous offrons déjà le retrait en 1 heure en magasin et la possibilité de commander sur son site, depuis une borne en magasin ou une tablette vendeur, un produit complémentaire, indique-t-il. Également, constatant que 35% du trafic de ses sites web provient du canal " mobile ", nous inaugurons une nouvelle version du site, " mobile first ".

L'avenir, Daniel Malouf le voit très clairement sur le Ropo. " Dans ce domaine, nous possédons une longueur d'avance puisque dès le démarrage nous avons créé un référentiel client unique, témoigne-t-il. Ce qui nous permet de bénéficier d'une connaissance client liée non seulement aux transactions en magasins, mais aussi aux comportements d'achats sur le web. Autant d'indications qui vont nous permettre de personnaliser nos recommandations produits ". Et d'augmenter le chiffre d'affaires e-commerce, qui culmine à 1 milliard d'euros aujourd'hui.

Son parcours :

1992 : Daniel Malouf démarre sa carrière dans le groupe Auchan en tant que responsable logistique

1998 : il occupe le poste directeur approvisionnement logistique pour la région Est en 1998

2001 : il devient directeur de l'organisation et de la conduite du changement d'Auchan France 2004 : il prend la responsabilité des systèmes d'information et de l'organisation

2010 : il accède à la direction générale de la division e-commerce du groupe

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Olivier Marcheteau, directeur général de Vestiaire Collective

Développeur de talent

Olivier Marcheteau fait son entrée chez Vestiaire Collective leader européen de la mode d'occasion en ligne, en mai 2014 en tant que directeur général. Il vient prêter main forte aux six co-fondateurs afin d'accélérer la croissance de la société en la structurant et en la développant à l'international. Olivier Marcheteau a précédemment piloté le développement de Cdiscount et initié son déploiement international en Amérique Latine et en Asie du Sud Est.

Chez Vestiaire Collective, tout l'enjeu consiste à continuer à développer la notoriété de la marque, renforcer l'expérience des 5 millions de membres dans le monde, tout en déployant rapidement le modèle dans de nouveaux pays européens ainsi qu'aux États-Unis. " Nous avons mené un gros travail d'enrichissement des fonctionnalités du site avec pour objectif de proposer une expérience qualitative aux membres qui vendent et achètent des produits d'occasion haut de gamme et de luxe " explique-t-il. Pour soigner les contenus et renforcer la capacité de Vestiaire Collective à être une source d'inspiration, Olivier Marcheteau recrute en 2016 Elvira Masson, ex-rédactrice en chef de l'Express Styles.

Du côté international, il pilote une série de lancements : l'Allemagne et les États-Unis (fin 2014, début 2015), l'Italie et l'Espagne (2015), la Suède, le Danemark et la Finlande (2016). La start-up française veut s'imposer comme leader mondial sur le secteur de la mode d'occasion, luxe et haut de gamme. Le temps presse. C'est pourquoi le directeur général gère, aux côtés du président de Vestiaire Collective, Sébastien Fabre, une levée de fond de 33 M€ en 2015 qui voit l'entrée d'un nouvel investisseur, Eurazeo.

Autre sujet sur son bureau, le mobile qui cannibalise 70 % du trafic et réalise 55 % du CA (78 M € en 2015, + de 100 M€ attendu pour 2016). " Nous innovons en permanence " commente celui qui se félicite de la sortie en 2016 d'une nouvelle version responsive du site, de nouvelles applis et du projet, pour le second semestre, de mise en oeuvre d'un nouveau système de sélection et de filtre des articles pour simplifier l'accès aux 500 000 produits disponibles en base. Du grain à moudre.

Son parcours :

2000 : Olivier Marcheteau prend le virage de l'Internet et de l'e-commerce en rejoignant Aucland, start-up de vente aux enchères en ligne, en tant que Directeur Marketing Europe

2008 : après huit ans chez Microsoft, il est nommé Directeur Général Grand Public et Internet de Microsoft France. Sous sa direction les activités de MSN France et Microsoft Advertising, connaissent une forte croissance

2010 : il prend la présidence du site Cdiscount et devient Directeur des activités E-commerce non alimentaire du Groupe Casino (il pilote à partir de 2011 l'ouverture de la marketplace de Cdiscount, " C le marché ", puis le rachat de Monshowroom en 2012)

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Laurent Salanié, directeur général de Weekendesk

Entrepreneur instinctif

Après avoir passé une grande partie de son enfance aux États-Unis et au Royaume-Uni, Laurent Salanié sort diplômé de l'ESSEC. Rattrapé par ses obligations militaires, il entre dans la coopération et fait ses premières expériences professionnelles au sein de l'entreprise Michelin à Clermont-Ferrand puis en Suisse.

Comme un défi, alors que son épouse est enceinte, il accepte une mission en Écosse pour le fabricant de pneus. Laurent Salanié tient alors un rythme professionnel soutenu et effectue la navette en permanence entre le France et L'écosse. Le jour de la naissance de son fils, le 12 octobre 2000, il obtient un entretien d'embauche auprès du cabinet de conseil Mc Kinsey. " C'est un peu l'état d'esprit qui guide ma carrière, précise Laurent Salanié, parfois il ne faut pas tergiverser et suivre son instinct ". Après quatre années passées chez McKinsey, le jeune père de famille a envie d'aller plus loin, d'être vraiment au coeur de l'action. " Être consultant me causait un peu de frustration car j'avais la sensation de ne jamais aller au bout des projets ".

L'homme négocie alors un nouveau virage professionnel et entre chez Avis. " C'était pour moi une première incursion dans le monde du tourisme avec une énorme notion de qualité et de service ". L'entreprise est en crise, Laurent Salanié contribue à la refonte de l'offre et de la filiale française et prend en 2006 la direction d'Avis pour les Rhône-Alpes. Avec une quarantaine de collaborateurs à ses côtés, Laurent Salanié se sent vraiment au coeur de l'action.

Pourtant en 2010, il arrive au bout de l'aventure et fait la connaissance d'Antoine Freysz. En novembre, il prend la direction générale de Weekendesk. " Je suis arrivé à un moment où la croissance de l'entreprise commençait à reculer, confie Laurent Salanié et nous avons entrepris une refonte de notre offre, une reformulation du concept, afin de nous détacher de notre historique lié aux coffrets cadeaux ". Adaptation technologique, constitution d'une équipe de développeurs internalisée, mise en place de tableaux de bord comptables et commerciaux, Weekendesk renoue avec la croissance. Le chiffre d'affaire passe en quelques années de 15 à 70 millions d'euros, et les effectifs de 40 à 140 collaborateurs. " Notre métier est vraiment un métier de détail, j'apprends tous les jours, nous innovons en permanence, le mobile nous oblige à nous réinventer sans cesse, je me sens comme au far-west, tout est à faire et à inventer ", conclut Laurent Salanié.

Son parcours :

2000 : Laurent Salanié obtient un entretien de recrutement chez McKinsey

2006 : il accepte de prendre la direction régionale d'Avis (Rhône-Alpes). Pour la première fois, il a la sensation d'être véritablement au coeur de l'action

2010 : il accède à la direction générale de Weekendesk.fr

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Arnaud Vanpoperinghe, CEO de Tikamoon

Éclectisme et énergie

" Gestion de projet, finance, Web, logistique, j'ai une expérience multiple qui a forgé mon profil d'entrepreneur " confie Arnaud Vanpoperinghe, directeur général du site Tikamoon, concepteur de mobilier bois à prix direct. Son goût pour l'entrepreneuriat l'incite à investir dans Tikamoon lorsqu'il rencontre Xavier Vincent, le fondateur du site. Objectif : créer une marque de mobilier distribuée exclusivement sur le Web, gérer une organisation verticale (les produits créées par les designers maison sont fabriqués en Asie dans les usines des partenaires de Tikamoon qui internalise la logistique) et internationaliser l'activité. Le chiffre d'affaires de l'enseigne témoigne du succès des deux compères, qui s'estiment complémentaires : d'1 M € en 2010, il bondit à 10 M € en 2016 !

Aujourd'hui, grâce aux ouvertures de sites en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie, 50 % des ventes sont réalisées à l'export. Et ce n'est pas fini, l'Espagne doit suivre à la rentrée. Lorsque Xavier Vincent, actionnaire majoritaire, exprime le souhait de quitter Tikamoon, Arnaud Vanpoperinghe cherche un nouveau partenaire et choisit Adeo, qui rachète le site fin 2015. Le CEO reste en place tout comme les autres dirigeants. " Nous restons autonomes tout en bénéficiant des éclairages d'un grand groupe dont nous sentons la proximité culturelle " commente Arnaud Vanpoperinghe.

La période d'intégration est " très stimulante " selon le dirigeant qui se félicite de pouvoir " profiter des joies d'un entrepreneur tout en bénéficiant de l'accompagnement d'un cadre supérieur ". Un statut qui lui est familier. Ce touche-à-tout a en effet démarré sa carrière en 1995 chez Total aux Etats-Unis avant de rentrer en France en 1997 et de devenir auditeur, puis comme consultant chez KPMG à Paris, où il participe notamment à des missions d'acquisition et d'introduction au second marché.

Contacté par le groupe 3 Suisses en 2000, il se retrouve chargé de la refonte du site Internet, puis du système de relation client, et mène enfin un gros projet logistique. Il a également dirigé pendant deux ans le site 2xmoinscher.com. Aujourd'hui, en intégrant Adeo, il semble avoir bouclé la boucle et s'apprête à relever de nouveaux défis - accélérer le développement de gammes, de stocks et de pays - au sein du pôle déco d'Adeo.

Son parcours :

1995 : Arnaud Vanpoperinghe sort diplômé de l'ESSEC, où il avait intégré la première promotion d'apprentis

2008 : il est nommé directeur Internet développement & acquisition des 3 Suisses

2010 : il rejoint Xavier Vincent fondateur de Tikamoon pour réaliser le plan de déploiement du site dont il devient directeur général

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Morgan Hermand-Waiche, fondateur et CEO de Adore Me

Le Français qui défie Victoria's Secret

Quand, à l'âge de 28 ans, Morgan Hermand-Waiche décide de fonder Adore Me, il " n'y connaît rien à la lingerie féminine, à la distribution en ligne ou bien encore au marché américain " comme le résume, depuis New York, ce jeune surdoué des affaires. Marseillais, diplômé de la Harvard Business School et de l'École des Mines, le jeune entrepreneur déploie tout son talent pour réussir là où bien d'autres - et des plus expérimentés - ont échoué.

En 2012, le pure-player Adore Me est lancé. Le site veut incarner pour les Américaines " l'autre visage de la lingerie " selon son slogan et réalise en 2015 un chiffre d'affaires de 16 millions de dollars. Quatorzième au classement des sociétés américaines à plus forte croissance réalisé la même année par le magazine économique Inc, Adore Me est, en outre, l'enseigne la plus rapide, sur le secteur du prêt-à-porter, à être passé du stade d'entité inconnue à celui d'une marque promue dans le cadre d'une campagne publicitaire télévisée nationale.

Une spécificité qui n'est pas sans susciter l'intérêt des distributeurs classiques. En 2015, après l'ouverture d'un premier magasin physique dans ses propres locaux New Yorkais, Adore Me a également rendu ses produits disponibles dans quelques magasins de la chaine de mode Nordstrum. Le signe d'une transition amorcée vers le brick and mortar ? " Il s'agit d'une ouverture " commente Morgan Hermand-Waiche qui souligne que le modèle d'Adore Me reste avant tout lié au digital.

Sous l'impulsion de son CEO, Adore Me se revendique entièrement data-driven. Le site met la donnée au coeur de sa stratégie marketing - en mesurant le trafic incrémental sur son site lors de chaque diffusion de spot publicitaire télévisé par exemple - mais aussi en amont de sa gestion d'inventaire. " Nous analysons toutes nos commandes pour savoir, avec une précision statistique, quoi commander ", détaille Morgan Hermand-Waiche. Deuxième site de vente de lingerie aux États-Unis après Victoria's Secret, Adore Me vise plus loin. Son ambition : " devenir numéro 1 " insiste son CEO.

Son parcours :

2005 : Morgan Hermand-Waiche est diplômé de l'École des Mines et devient consultant chez McKinsey

2010 : il est diplômé de la Harvard Business School

2012 : il fonde Adore Me

2015 : Adore Me est deuxième au classement des sociétés New-yorkaises en plus forte croissance réalisé par le magazine économique Inc., quatorzième au classement national

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