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#EC1to1 Oyst offre une solution de shopping en 1 clic

Publié par Christelle Magaud le | Mis à jour le

Transformer l'intention en vente en proposant le paiement en un clic : c'est l'idée de la jeune pousse Oyst, qui a réalisé son lancement lors du salon. Son slogan : click to convert. Explications de Julien Foussard* son fondateur et dirigeant.

Comment est née l'idée d'Oyst?

La première monnaie était un coquillage. Logique dès lors de nommer notre société qui permet l'achat en un clic, Oyst. Notre credo : révolutionner le parcours d'achat traditionnel. Fiche produit, ajout panier, validation de panier, création de compte, infos de livraison, validation de livraison, coordonnées de CB, vérification, page de confirmation... Cela fait 9 étapes avant d'arriver au paiement. Nous proposons de tout condenser en une seule. En clair, Oyst offre ni plus ni moins de supprimer le tunnel d'achat. Avec, à la clé, la multiplication par 5 du taux de conversion et de 50% du " repeat buying ".


Sur quelle technologie repose votre solution ?

Nous avons développé une technologie d'identification qui évite d'avoir à saisir le login/mot de passe, les coordonnées de livraison, les coordonnées bancaires.... Cette solution permet à l'utilisateur de commander en 1 clic sans avoir rien à renseigner, tout simplement parce toutes ses données ont déjà été pré-remplies. La sécurité est au coeur de notre technologie. Nous identifions notamment les utilisateurs via la biométrie (mouvement de la souris, cadence de frappe sur le clavier...), ou l'empreinte digital. C'est 100% sécurisé. Sur le sujet, nous collaborons d'ailleurs avec Adyen, l'un des leaders mondiaux du paiement en ligne : c'est lui seul qui stocke les coordonnées bancaires.

Enfin, pour le e-commerçant, la démarche est sans risque puisqu'il ne paye une commission que lorsque l'utilisateur achète en un clic. Nous sommes clairement une solution de conversion à la performance.


Quelles sont vos ambitions ?

Nous avons créé la société en 2016, investi 3 millions d'euros d'entrée de jeu et à nouveau 5 millions en juin. L'idée est bien de monter en puissance sur le développement commercial de la solution. Nous visons, à moyenne échéance, d'être installé chez 80% des e-marchands qui figurent dans le top 1000. Nous envisageons aussi de procéder à une grosse levée de fonds en 2018. Nous voulons aller très vite : l'idée est de construire le "proof of concept" en France, puis de conquérir l'international.


*Julien est aussi fondateur de IronGroup (100 M€ de revenus en 2016) et investisseur via IronCapital (fonds d'investissement spécialisé en " seed ").

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