Rentrée 2025 : la seconde main s'impose comme un nouveau réflexe

Face à une rentrée scolaire sous pression budgétaire, les Français se tournent massivement vers la seconde main. Selon Klarna, près d'un parent sur deux achète ou revend d'occasion, mêlant économies, durabilité et tri domestique, tandis que des solutions simplifiées lèvent peu à peu les freins.

Chaque rentrée scolaire représente un défi budgétaire pour les ménages français. Selon une étude réalisée par Klarna, banque digitale et spécialiste des paiements flexibles, 38 % des parents déclarent dépenser entre 101 et 200 euros par enfant à l'occasion de la rentrée 2025. Une charge financière non négligeable, alors que l'inflation continue de peser sur le pouvoir d'achat.

Dans le détail, les postes de dépense les plus importants concernent les vêtements et les chaussures (69 %), suivis des fournitures scolaires et des livres (60 %). Viennent ensuite les activités extrascolaires (28 %) et le matériel sportif (25 %). Face à cette accumulation de frais, de nombreux foyers cherchent désormais à réduire la facture, sans renoncer à l'essentiel.

L'essor du shopping circulaire

C'est dans ce contexte que la seconde main gagne du terrain, devenant un véritable réflexe à la rentrée. Plus d'un tiers des Français (33,1 %) profitent de cette période pour effectuer un grand tri à la maison, tandis que 37,7 % s'y mettent au fil de l'eau. L'objectif ? Libérer de l'espace, mettre de l'ordre et, surtout, récupérer un peu d'argent en revendant ce qui n'est plus utilisé. Les chiffres de Klarna montrent bien cette évolution :

• 13,3 % des Français choisissent exclusivement des achats de seconde main pour la rentrée ;
• 48,6 % s'y tournent dès lors qu'ils trouvent une bonne affaire ;
• 59 % privilégient vêtements et chaussures d'occasion ;
• 36,8 % achètent livres et fournitures scolaires de seconde main ;
• 33 % se tournent vers le mobilier et les solutions de rangement ;
• 24,9 % investissent même dans des équipements électroniques comme ordinateurs ou tablettes.

Cette tendance traduit un basculement des comportements de consommation, où chiner, revendre et acheter d'occasion n'ont plus rien de marginal.

Une transformation culturelle

En outre, près de la moitié des acheteurs (47 %) déclarent être motivés par la volonté de réaliser des économies, tandis que 45,6 % des vendeurs voient dans la revente un moyen d'arrondir leurs fins de mois. Mais un autre moteur émerge : 43,9 % des Français se lancent dans le tri pour désencombrer leur espace, et surtout, 26,7 % sont animés par une volonté durable.

Chez les 25-34 ans, cette motivation écologique atteint 29,8 %, montrant que les nouvelles générations font du recyclage et de la seconde main un acte naturel. Comme le résume Alexander Farsan, Head of Climate and Environment chez Klarna : "La consommation circulaire n'est plus marginale. Elle devient un réflexe naturel pour une majorité de Français. Ce n'est pas seulement un geste écologique, c'est une manière de consommer plus intelligemment."

Les freins à lever pour accélérer

Si la seconde main séduit, certains freins sont encore présents. Un quart des Français (25,6 %) craignent les arnaques ou des acheteurs difficiles à gérer. Pour 25 %, la mise en ligne d'une annonce est jugée trop chronophage, et 9,7 % se sentent perdus face à la fixation d'un prix.

Côté Klarna, pour lever ces obstacles, cela passe par des solutions intégrées. Grâce à son partenariat avec eBay, l'application propose la revente simplifiée : les articles achetés via Klarna peuvent être remis en vente en un clic, avec des annonces préremplies (photos et descriptions incluses). De plus, un outil de comparaison d'annonces similaires permet de déterminer rapidement un prix compétitif, réduisant ainsi les incertitudes des vendeurs.

L'expérience ne se limite pas à la revente. Pour les acheteurs, Klarna facilite l'accès aux plateformes spécialisées comme eBay, Back Market ou Vestiaire Collective en proposant des paiements en plusieurs fois sans frais. Une fonctionnalité qui permet d'alléger les dépenses liées à la rentrée, tout en garantissant un accès à des produits de qualité, durables et abordables.