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Shrinkflation : les distributeurs devront indiquer les produits concernés

Publié par Lisa Henry le - mis à jour à

La shrkflation sera indiquée dans les rayons à partir du 1er juillet 2024.

Le ministère de l'Économie annonce l'obligation d'indiquer des produits dont le volume a baissé alors que le prix a augmenté. Une nouvelle étape dans la guerre contre la "réduflation" menée par Bruno Le Maire et Olivia Grégoire.

À partir du 1er juillet 2024, la shrinkflation devra obligatoirement être inscrite sur les produits concernés par une baisse de quantité et hausse de prix. Cette pratique commerciale ayant pour effet de masquer la diminution de quantité (poids ou volume) de certains produits, alors qu'en parallèle leurs prix étaient maintenus, voire augmentés, a fait l'objet de vives critiques, de la part des associations de consommateurs et du gouvernement.

À l'initiative de Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, l'arrêté qui sera publié ces prochains jours rend donc obligatoire l'information consommateur sur cette pratique pourtant légale.

Une obligation imputée aux distributeurs

La responsabilité d'information reviendra aux distributeurs des grandes et moyennes surfaces et devra être visible à proximité directe des produits concernés, moins de deux mois après leur mise en rayon. Toutes les marques, les nationales comme les MDD, sont concernées par cette obligation, les seuls produits exclus sont les denrées alimentaires préemballées dont la quantité peut varier à la préparation, comme celles du rayon traiteur et les produits vendus en vrac.

Bien que l'augmentation du prix rapporté à la quantité peut être difficilement perceptible par le consommateur, Le gouvernement invite les clients à signaler les produits pour lesquels shrinkflation semble pratiquée sans être mentionnée, via l'application ou le site internet "SignalConso".

Si cette pratique reste légale, le ministre de l'économie semble partir en croisade contre la "réduflation" qu'il qualifie d'arnaque : "Nous y mettons fin. Je veux rétablir la confiance des consommateurs. Et la confiance vient avec la transparence", commente-t-il dans un communiqué émis par le ministère.