Pour gérer vos consentements :

Auto entrepreneur : statut viable dans la santé ?

Publié par Brand Voice le | Mis à jour le

Vous souhaitez exercer une activité professionnelle dans la santé et souhaitez savoir si le statut d'auto entrepreneur vous concerne ? Voici les réponses.

Comment exercer son activité secondaire dans la santé avec le statut d'auto entrepreneur ?

Avec la crise sanitaire que l'on connaît en 2020, les métiers du digital sont ceux qui s'en sortent le mieux. Avec eux, le statut de l'auto-entreprise connaît également un temps fort, puisqu'il est adapté au travail à distance et à ces professions qui ne nécessitent au final que de posséder un ordinateur pour pouvoir être pratiquées. Mais qu'en est-il du domaine de la santé ? Peut-on avoir une activité secondaire tout en étant auto entrepreneur ? Eléments de réponse.

Le principe de cumul d'activités avec l'auto-entreprise

Choisir de réaliser une inscription en auto entrepreneur, c'est opter pour un certain nombre d'avantages. Parmi ces atouts, on peut notamment citer la possibilité de cumuler une activité principale et une activité secondaire.

Cela concerne à peu près tous les secteurs d'activité, à condition de respecter certaines contraintes. Il peut s'agir par exemple du principe de non concurrence avec son employeur si l'activité principale est exercée en tant que salarié. Cette possibilité est l'opportunité pour de nombreux Français de mettre à l'épreuve un projet professionnel avant de se lancer dans l'entrepreneuriat, ou encore d'essayer un métier avant de tenter une reconversion professionnelle.

Peut-on devenir auto entrepreneur dans la santé ?

Il est possible d'opter pour le statut d'auto entrepreneur pour exercer une profession dans le domaine de la santé. Toutefois, cela ne concerne que quatre disciplines bien définies : les psychologues, les ergothérapeutes, les diététiciens et les psychomotriciens.

Pour bénéficier de ce statut, il faut en effet relever de la caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse (Cipav) ou du régime social des indépendants (RSI). La plupart des professions de santé et médicales ne peuvent donc pas y prétendre ! Il n'est pas possible d'être médecin sous le régime de l'auto-entreprise, pas plus que d'être pharmacien par exemple.

Par ailleurs, pour pouvoir être psychologie, diététicien, ergothérapeute ou psychomotricien, sous ce statut, il faut bien sûr répondre aux obligations induites par la profession : agrément, diplôme, règles de déontologie, niveau de qualification, etc.

Quels sont les avantages de ce statut ?

La possibilité de cumuler deux professions n'est pas le seul avantage de l'auto-entreprise. En effet, voici une liste non exhaustive de tous les atouts offerts par ce régime :

  • Une création simple et rapide : il suffit de se rendre sur le portail officiel des auto-entrepreneurs pour créer son activité en remplissant un formulaire en ligne. Une autre possibilité consiste à confier sa demande à une société spécialisée qui se charge de l'intégralité des démarches administratives.
  • L'exonération de TVA : il est donc possible de pratiquer des prix moins élevés que la concurrence, ou de les maintenir afin d'élever ses marges.
  • Une gestion allégée : en guise de comptabilité, il suffit de tenir à jour un livre de recettes et un livre d'achats.
  • L'absence de délai de carence : une fois la cessation d'activité d'un auto entrepreneur effectuée, il est possible de créer une nouvelle auto-entreprise sans restriction.
  • Une véritable autonomie : le micro-entrepreneur ne dépend d'aucune hiérarchie. Il gère son emploi du temps comme il le souhaite, ce qui lui accorde une grande liberté d'adaptation
  • En d'autres termes, il s'agit d'un régime qui octroie une grande liberté et une flexibilité aujourd'hui nécessaire. Et ce, d'autant plus lorsque notre société subit les transformations profondes que l'on connaît actuellement. Il conviendra toutefois moins aux actifs qui sont à la recherche d'une source de revenu régulière, notamment au démarrage de son activité professionnelle. Les micro-entrepreneurs doivent en effet chercher leur patientèle eux-mêmes, sans le soutien d'un espace hospitalier ou d'une clinique, par exemple.