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Orchestra teste la plateforme de traduction de TextMaster

Publié par Stéphanie Marius le | Mis à jour le

Lydia Guillemot, responsable webmarketing de l'e-retailer Orchestra, revient sur le déploiement et les résultats de la plateforme TextMaster, destinée à traduire son site marchand en néerlandais, espagnol, grec et anglais.

Orchestra, acteur de la vente de mode pour enfant fondé en 1995, possède un réseau de 600 magasins dans 40 pays, pour un chiffre d'affaires de 490 millions d'euros en 2016. Alors que l'enseigne poursuit le déploiement de son volet digital à l'international, Orchestra décide de confier la rédaction des fiches produits à TextMaster pour les sites flamand, espagnol, grec et anglais (États-Unis). Une tâche auparavant effectuée par une agence de traduction traditionnelle.

Le brief

Il s'agit en premier lieu d'améliorer la qualité des contenus. "Nous voulions passer d'une solution de traduction largement automatisée, fondée sur l'exploitation de champs lexicaux, à un modèle à la fois humanisé et réactif", explique Lydia Guillemot, responsable webmarketing. En effet, si la traduction est réalisée par une équipe de locuteurs natifs free-lances inscrits sur la plateforme (80% de l'activité de TextMaster est réalisée par des professionnels), le délai de traitement ne dépasse pas 48 heures.

Le contexte

Le rythme de traduction doit suivre le volume très important de nouveaux articles au sein des collections. Ainsi, "Orchestra lance 100 à 150 nouveautés par semaine, précise Lydia Guillemot. La plupart des fiches produits concernent l'univers de la mode enfantine, il importe donc d'utiliser un vocabulaire tendance, via des descriptions assez brèves." À l'inverse, les produits plus techniques, liés à la puériculture, nécessitent une explication précise et claire. Respect du ton et clarté constituent deux impératifs pour les traducteurs.

Le déploiement

Dans l'optique d'améliorer la productivité, TextMaster utilise Memento, une technologie de mémoire de traduction en temps réel. La solution conserve l'ensemble de l'historique des contenus déjà traduits (des segments de phrase ou des termes génériques tels que "pull", "encolure"...) et les propose au traducteur. "Les mots prétraduits sont automatiquement décomptés du montant dû", indique Lydia Guillemot, ce qui représente une économie d'environ 30% sur la facture.

En parallèle, le CMS (système de gestion de contenu) de TextMaster est directement branché au PIM (plateforme de gestion de l'information produit) d'Orchestra. Ce module d'enrichissement de données stocke les photos et les descriptions et intègre l'ensemble des fonctionnalités de la solution de TextMaster: envoi et récupération automatique des contenus, sélection des options et des traducteurs. "Les équipes d'Orchestra valident les descriptions produits en français, demandent une traduction dans une ou plusieurs langues. 48 heures plus tard, la traduction arrive dans notre PIM, est validée automatiquement et part sur notre site correspondant. Nous n'assurons donc aucune gestion manuelle de la traduction", explique la responsable webmarketing.

Du côté de la tarification, Orchestra s'engage sur un volume de textes à l'année puis consomme un crédit prépayé. Via ce même compte, Orchestra demande également des traductions en direct, une option utilisée en majorité pour des phrases d'accroche et autres textes courts. Résultat? 1 million de mots environ ont déjà été traduits par ce biais. Et la prochaine étape sera le déploiement de la plateforme marchande au sein de nouveaux pays, un an après le lancement de la version grecque.

Les plus:
Rapidité de la livraison (24 à 48 h).
Qualité de la traduction.
Simplicité car les traducteurs rédigent sur le CMS d'Orche stra via l'API de TextMaster.

Les moins:
Les langues asiatiques sont encore assez peu traitées par TextMaster.
La vérification de la cohérence des contenus demande des compétences spécifiques au sein de l'entreprise cliente.


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