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Drivy lève 8 millions d'euros et rachète son concurrent

Publié par François Deschamps le | Mis à jour le

La startup française spécialisée dans la location de voitures entre particuliers a annoncé avoir levé 8 millions d'euros, et dans le même temps, racheté l'un de ses concurrents : Buzzcar.

Drivy, startup française créée en 2010 et spécialisée dans la location de voiture entre particuliers, a annoncé l'acquisition de son concurrent Buzzcar, levant dans la foulée 8 millions d'euros auprès de Via ID (groupe Mobivia, jusqu'alors propriétaire de Buzzcar), du fonds Écotechnologies de BPI France, et des investisseurs historiques Index Ventures et Alven Capital. Cette opération porte à 16 millions d'euros l'investissement total reçu par Drivy. Il s'agit d'une étape majeure pour le développement d'une startup parvenue en quatre ans, à agréger 26 000 véhicules et 500 000 utilisateurs uniquement sur le marché français.

Ces deux opérations vont permettre à la startup d'accélérer l'expansion européenne entamée en 2014 par l'ouverture d'une filiale allemande et qui se poursuit cette année avec le lancement de l'Espagne, puis d'un troisième pays. "La nouvelle injection de capitaux va surtout stimuler nos efforts de R&D et d'innovation visant à rendre la location plus flexible et instantanée", indique Paulin Dementhon, fondateur et président de Drivy. Pour Mathieu Rouget, directeur d'investissements du fonds Ecotechnologies, "Drivy affiche déjà des métriques opérationnelles comparables à ceux des géants de la location automobile en France".

La réussite de Drivy serait imputable au modèle collaboratif de ce service, puisque les gains annuels des propriétaires de véhicules sont estimés en moyenne à 1 000 euros, tandis que les locataires profitent de tarifs globalement moins élevés que chez les loueurs traditionnels (28 euros par jour en moyenne soit environ 30% moins cher que dans les réseaux traditionnels). Tout en s'émancipant des inconvénients de la propriété - entretien, coût du carburant, et dépréciation. Des arguments auxquels seraient plus sensibles les jeunes générations.


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