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Patatam.com, le vide-dressing pour enfants attire les investisseurs

Publié par Annie Lichtner le | Mis à jour le

Patatam offre une nouvelle vie aux vêtements d'enfants en proposant de les revendre sur sa plateforme en ligne. Un concept qui a su séduire des investisseurs de renom. Objectif : poursuivre le développement en Europe.

Les idées les meilleures naissent souvent de ce que chacun vit au quotidien. C'est de l'un de ces vécus qu'est née l'aventure de Patatam. "Que faire des vêtements pour enfants peu utilisés ? Il existe bien des solutions en particulier des marketplaces en ligne, mais aucun site ne propose de les racheter", explique Éric Gagnaire, co-fondateur et ex-PriceMinister.

Créé en août 2013, Patatam compte aujourd'hui 30 salariés et a vendu plus de 600 000 vêtements. Un succès qui ne doit rien au hasard. "Nous souhaitions avec les deux fondateurs, Mariève Bidart et Mathieu Bidart, proposer un concept innovant pour permettre aux parents de gagner du temps et de l'argent, sans compromettre les services (retour gratuit, garantie satisfait ou remboursé) et une exigence forte sur la qualité des vêtements", précise Éric Gagnaire. Le site propose de renouveler la garde-robe des enfants de 0-14 ans à petits prix. Et quand les vêtements ne correspondent pas aux critères de qualité, ils sont renvoyés ou bien donnés aux associations caritatives.

Générer vite l'engouement

Après un premier tour de table en amorçage de 160 000 € en 2014, la start-up a renouvelé l'expérience en 2015 pour embaucher une vingtaine de personnes. Montant des opérations : 750 000 € auprès d'investisseurs de renom, dont les fondateurs de PriceMinister et de BlaBlacar qui ont permis de créer de l'emploi. "L'habillement représente le 1er secteur de l'occasion. Nous étions sur la bonne voie et surtout nous étions sûrs de notre business model. L'engouement auprès des clientes était telle que nous n'avons pas eu de problème à sensibiliser les investisseurs."

Grossir vite pour devenir l'un des plus importants sites dans son secteur est un critère incontournable pour les business angels. "Les projections financières servent à montrer aux investisseurs la vision et la volonté de développement, ainsi que le potentiel du projet, elles sont donc indispensables", ajoute Éric Gagnaire. Lever des fonds, c'est aussi bénéficier de précieux conseils. "Quand on est jeune et de surcroit basés à Bayonne, on a du mal à franchir le pas à l'international. Frédéric Mazzella, le fondateur de BlaBlaCar nous a encouragé à ne pas attendre."

Le conseil est suivi à la lettre. Aujourd'hui, Patatam vend en France, Belgique, Luxembourg, Suisse et Espagne. La vente à l'international est imminente. "En moins de trois ans d'existence, les résultats sont très encourageants : nous avons créé 30 emplois en CDI et 300 000 personnes ont déjà tenté l'expérience Patatam", conclut Éric Gagnaire.


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