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Ce qui a marqué 2005

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L'année passée n'a pas été avare en événements concernant le monde de l'Internet et du commerce électronique. Qu'il s'agisse des FAI, des cybermarchands, des agences... Rappel de quelques-uns des faits les plus notables.

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Consolidation Isobar a acquis Planète Interactive et Web Contents

Après avoir regroupé ses activités de marketing interactif (Carat Interactive, Archi & d'Alembert, ChewingCom, Takezo...) sous la marque Isobar entre 2002 et 2004, le groupe Aegis Media a procédé, en 2005, à la double acquisition de Planète Interactive et Web Contents. La première est une web agency spécialiste en e-commerce, la seconde dans la production de contenus digitaux. Autant d'expertises qui faisaient défaut à l'offre “full services” en communication interactive d'Isobar qui prévoit de nouvelles acquisitions, notamment dans l'univers des expertises de marketing sur mobile, un territoire prometteur d'où elle est encore absente.

Développement Business Interactif consolide son offre avec Webformance

Business Interactif a finalisé la restructuration de son offre e-commerce et médias. Deux émanations principales à l'issue de ce remaniement : BI Commerce et BI Média. La première, une solution d'externalisation des ventes en ligne, réunit au sein d'une même offre toute la chaîne des expertises nécessaires à la création et à la mise en route d'une boutique on line. La deuxième, un package de savoir-faire, apporte une réponse globale aux problématiques de visibilité sur Internet et, intrinsèquement, aux problématiques de développement des ventes et de conquête clients. Pour consolider ses positions dans ce domaine, l'agence a racheté Webformance en novembre dernier. Dans la corbeille de ce rachat, une tonne d'expertises - du référencement au Bid management, du tracking au web ranking -, stratégiques pour assurer la présence des annonceurs sur Internet.

Ambitions Telecom Italia avale Tiscali pour installer Alice

C'était en avril. Le géant d'outre-Alpes Telecom Italia, plus intentionné que jamais à s'installer sur le marché français, met la main sur LibertySurf, la filiale Internet du FAI italien Tiscali France. Montant de l'opération : 266 millions d'euros. Par ce rachat, Telecom Italia récupère près de 350 000 abonnés en haut débit et 700 000 clients en RTC, à faire migrer vers l'ADSL. Quelques mois plus tard, c'est la marque Tiscali qui s'éclipse derrière Alice, la nouvelle offre d'abonnements à Internet de Telecom Italia. Dans la foulée, l'ogre transalpin annonce une nouvelle vague de rachats, le portail et moteur de recherche Virgilio et le FAI Tin pour 950 millions d'euros. Ses intentions sont claires : Telecom Italia veut devenir un acteur majeur de l'Internet en France ; le but du jeu : figurer au rang des trois premiers. Pour installer durablement Alice dans l'Hexagone, l'opérateur va investir 500 millions d'euros en deux ans.

Diversification ChateauOnLine va carburer aux spiritueux

Après le vin, la liqueur. Alors qu'il achevait le redressement de ses activités en ligne, le premier e-caviste d'Europe, ChateauOnLine, était racheté, pour un montant de 10 millions d'euros, par un groupe industriel caribéen, producteur de spiritueux entre autres activités hétérogènes (assurance, immobilier, énergie, banque, agroalimentaire…). Conséquences de ce rachat ? De nouvelles perspectives de développement, et de croissance, mais aucune interférence avec la stratégie de ChateauOnLine, du moins d'après son directeur général, Christophe Poupinel. Quelques mois plus loin, les premiers effets de l'alliance vins/spiritueux se manifestent : lancement d'une offre à base de spiritueux, visible sur ChateauOnLine et nouvelle opération de rapprochement avec, cette fois-ci, le réseau de cavistes Repère de Bacchus. De cette alliance synergique, CL Financial espère tirer plusieurs avantages, à commencer par la mise en commun de moyens logistiques. Mais l'impact de cette configuration multicanal est attendu également côté chiffre d'affaires. Il devrait atteindre 22 millions d'euros en 2005 et doubler d'ici trois ans.

Expansion Auchan met GrosBill dans son chariot

Le secteur high-tech s'épanouit en ligne en 2005. Tandis que le phénomène Pixmania, cinq ans d'âge et déjà ramifié sur 24 pays d'Europe, poursuit son expansion tambour battant, la grande distribution s'interroge sur l'échec de l'alimentaire en ligne. Mais ne déclare pas forfait. C'était en juin, des rumeurs circulaient sur un projet de supermarché généraliste en ligne, hors produits alimentaires, que l'enseigne Carrefour aurait dû inaugurer en décembre. Info ou intox ? C'est finalement Auchan qui a fait l'actualité en reprenant GrosBill, site de vente de produits d'EGP qui s'apprêtait, à l'époque, à s'introduire sur Alternext. Changement de programme : pour faire face à la concurrence d'acteurs de l'envergure de CDiscount ou de Rueducommerce, GrosBill opte pour l'adossement à un grand groupe capable d'en soutenir le développement. Par cette reprise, Auchan s'offre une excellente incursion dans le e-commerce, le vrai, où la maîtrise de la vente à distance et des techniques de marketing en ligne sont le seul gage de réussite.

Bourse Le retour des IPO

Le changement de physionomie des marchés financiers aura marqué l'année. On retiendra d'abord le regroupement en février des premier, second et nouveau marchés au sein d'Eurolist. Puis en mai, Euronext a créé Alternext, un marché propice à l'introduction des jeunes pousses. Avec l'option toujours possible du marché libre, les entreprises voulant trouver des financements en Bourse disposent ainsi de nouvelles possibilités. Parmi les introductions marquantes de l'année, deux arrivent en tête : Meetic (site de rencontres par Internet) et RueduCommerce (site spécialisé dans la vente de produits high-tech), qui ont fait leur entrée sur Eurolist. Et ont marqué le retour significatif des valeurs d'Internet sur les marchés. Pour sa part, Maximiles, bien connu des acteurs pour ses programmes de fidélisation sur le Net, opte pour une introduction sur Alternext pendant l'année. 2005 semble ainsi enclencher un retour salvateur de la confiance pour les valeurs du Net.

Communication La révélation e-pub

Alors qu'Internet peinait à convaincre tout un pan du marché des annonceurs traditionnels en 2004 encore, l'IAB annonçait une progression de 72,4 % des investissements en ligne sur le premier semestre 2005. Des résultats d'autant plus significatifs qu'ils s'inscrivaient dans un contexte plurimédia morose et qu'ils ne tenaient pas compte des liens promotionnels, évacués du périmètre publicitaire. Mieux encore, pour la première fois en 2005, l'e-pub a fait l'objet d'un test sur grande échelle. L'idée était de comprendre et à la rigueur de mesurer son impact sur les ventes dans une grande surface, en situation réelle et l'enseigne Carrefour s'est prêtée au jeu. Résultat : 7 % d'augmentation des visites en magasin effectuées par les exposés à la campagne en ligne.

Synergies MisterGooddeal passe aux mains de M6 Boutique

L'annonce est tombée en décembre. MisterGooddeal, le pionnier français du déstockage de produits high-tech sur Internet est repris par M6. L'acquisition passe par HSS (Home Shopping Services), sa filiale de vente à distance, qui gère notamment l'émission de téléachat M6 Boutique. But de l'opération : exploiter les savoir-faire acquis par Mistergooddeal, tant sur le Web que sur le marché de l'achat en gros, pour développer des synergies entre les deux entités. Elles sont réalisables sur le plan commercial et au niveau des coûts par la mise en commun des moyens, tels que la logistique. Elle est plutôt bien rodée chez Mistergooddeal qui assure la livraison de près de 100 000 colis par mois. De plus, le déstockeur venait tout juste de redimensionner sa logistique par l'ouverture d'un entrepôt central en région parisienne et de neufs points de retrait dans les grandes agglomérations. Enfin, des synergies sur Internet : côté audience, Mistergooddeal ne manque pas d'arguments avec ses deux millions de visiteurs uniques mensuels ; côté marques, aucune prévision d'éclipse ne le menace. Si le site fondé par Pierre de Rouälle n'a pas englouti des millions en communication, il a su s'imposer en référence sur son créneau par la simple qualité de son offre.

 
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Par Nathalie Carmeni et Martine Fuxa

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