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Fimatex : le plein épanouissement européen

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Pour conserver sa place au top 5 européen, le groupe réoriente sa stratégie d'implantation à l'étranger. Objectif, se concentrer sur les quatre pays à plus fort potentiel pour y gagner 3 à 5 % de comptes supplémentaires par mois.

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Lors de la récente présentation de ses résultats 2000, Fimatex, la filiale d'e-trading de la Société Générale, a confirmé la validité de sa stratégie de croissance. En dépit d'un contexte boursier peu propice aux activités de courtage en ligne et des gros investissements dégagés au cours de l'année 2000, la société a enregistré une hausse de 170 % de son produit d'exploitation et de 226 % de ses activités en ligne par rapport à l'exercice 99. Les objectifs de résultat net ont été atteints, en conformité avec les prévisions, et le bilan 2000 s'est clôturé à 60,6 ME dont 37,3 ME réalisés en France, ce qui fait de Fimatex le leader (en nombre de comptes) sur le marché hexagonal et le 5e européen. Pour aboutir à ces résultats encourageants, Fimatex a su se forger plusieurs atouts stratégiques : une profonde connaissance du courtage, exercé depuis 1995, une précocité d'implantation hors des frontières domestiques, mais également une capacité d'innovation et d'anticipation sur les attentes de ses clients, concrétisée à travers sa plate-forme technique européenne qui offre l'accès, à partir de tous les supports médias, à 9 places boursières internationales 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Fort d'une très large gamme de produits d'épargne et de courtage, Fimatex est en mesure de s'adapter à tous les profils pour toucher toutes les catégories de population susceptibles de se convertir au courtage en ligne. Fimatex n'a néanmoins pas le même positionnement selon les pays d'implantation ou, plus précisément, selon la disponibilité du marché qu'il intègre. Alors qu'il vise la cible des investisseurs actifs en Allemagne et en Espagne, le broker opte résolument pour le mass market en France et en Angleterre. Autre point important, Fimatex a su résister à une dérive vers l'e-banking, au moment où ce créneau colonisait le secteur bancaire, privilégiant la capitalisation sur son savoir-faire métier en termes de courtage et d'épargne. Ce qui explique, en partie, la réussite de sa percée sur le marché allemand, traditionnellement occupé par des acteurs domestiques, sur lequel il a passé 1,385 million d'ordres en 2000, ouvert 32 800 comptes et réalisé 23 ME de produit net, soit 38 % de son produit net global.

Réduction des coûts de fonctionnement


Pour consolider cette croissance, Fimatex vient d'adopter une politique de réduction de ses coûts de fonctionnement. Selon ce programme, le courtier envisage la fermeture de ses bureaux suisses dont les frais, estimés à 3 ME, seront comptabilisés dans l'exercice 2001 et dont la gestion des comptes existants est délocalisée sur les bureaux allemands. Parallèlement, la société diffère temporairement son projet d'implantation en Italie et réduit de 25 % ses dépenses marketing, dont 30 % seront consacrées à la fidélisation de la clientèle existante. Le soutien du développement en Espagne est, en revanche, maintenu, justifié par le fort potentiel de ce pays, dont le marché de l'actionnariat en ligne est encore peu concentré avec 200 000 comptes en ligne pour 2,5 millions d'actionnaires individuels. Pour y pénétrer, Fimatex compte déployer une offre particulièrement compétitive visant la cible des investisseurs actifs. Concernant le Royaume-Uni, où elle est implantée depuis décembre 2000, la société mise sur l'explosion attendue du marché, riche de 12 millions d'actionnaires individuels, et qui devrait générer, selon JP Morgan, 1,2 million de comptes en ligne courant 2002. Enfin, en conformité avec sa logique de diversification, Fimatex a lancé E-Volution, son produit d'assurance-vie, et l'exploitation de nouveaux canaux d'acquisition, soutenue par une politique de partenariats, dont l'alliance avec le réseau de magasins The Phone House est un premier exemple.

Fimatex en chiffres


Introduction au Nouveau Marché en mars 2000. Capitalisation boursière : 234 M . 101 750 comptes ouverts en Europe au 31/03/01, dont 67 748 en France. 3 949 300 ordres exécutés en 2000 contre 1 062 513 en 1999. Produit d'exploitation au 31/03/00 : 81 M contre 30 M au 31/03/99. Produit net bancaire 2000 : 60,6 M contre 22,6 M en 1999. Résultat net en 2000 : 35,4 M contre 7,4 M en 1999.

 
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Nathalie Carmeni

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