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Nouveau pouvoir

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@ Marc Bertrand

C'est un nouveau record qui devrait être battu en cette fin 2006. Les prévisions de la Fevad portent en effet sur le franchissement de la barre des deux milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisé par les e-commerçants sur les mois de novembre et décembre, contre 1,7 milliard l'an passé. Une progression logique. Et peut être même sous-estimée compte tenu de celle enregistrée depuis le début de l'année. En raison de l'expérience désormais accumulée et, entre autres, du dispositif d'information et d'anticipation mis en place entre le syndicat et Coliposte, on peut supposer que la logistique sera à la hauteur de l'accroissement du trafic. Un seul chiffre pour situer les enjeux: lors des pics de décembre, ce n'est pas moins d'1,4 million de colis par jour qui peuvent être acheminés par La Poste. On peut également supposer que les sites marchands auront su anticiper la demande, notamment en ce qui concerne les produits high-tech, pour ne pas subir l'affront de la rupture de stocks; en supposant, toujours, qu'ils n'aient pas rencontré de problèmes d'approvisionnement. Ce qui, semble-t-il, n'était pas la moindre de leurs préoccupations dans la période pré-fêtes. En revanche, ce que l'on pouvait difficilement supposer il y a encore quelques mois, c'est l'entrée en force d'un nouvel acteur, qui risque d'être on ne peut plus présent dans le vaste «marché de Noël». Un acteur qui, selon une étude Hotwire/Ipsos, aurait déjà fait changer plus de 25 millions d'Européens d'avis sur une société ou ses produits. Qui a déjà fait annuler un achat prévu à 44 % des internautes français, et à 34 % des Européens. Mais qui, a contrario, peut avoir une influence positive sur plus de la moitié des internautes européens quant à l'achat d'un produit. Ce nouvel «influenceur» n'est bien sûr pas un inconnu. Non seulement parce que l'étude précitée a été reprise dans les médias, mais aussi parce que, quotidiennement, tous ceux qui s'intéressent à Internet, ou y exercent leur activité, le côtoient. Le ou les côtoient. Car on peut aussi bien parler du média blog, tel qu'il est en train de prendre forme, que des blogs, tant leur diversité est extrême. Autant que leur pouvoir est croissant. Un pouvoir qui leur permettra, non seulement d'être plus crédibles que la publicité, connaissant la perte de confiance dont elle est l'objet, mais aussi de constituer des sources d'information au moins aussi fiables, sinon plus, que les médias d'information «classiques». Si le mot «révolution» paraissait bien fort à certains lors de l'avènement du fameux «2.0», nul doute qu'aujourd'hui, il n'en est plus rien.

Par François Rouffiac, directeur de la rédaction

 
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François Rouffiac

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