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Tendances décryptées par... Free Touch

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LE BRAND CONTENT AU SERVICE DE L'E-COMMERCE,OU COMMENT IMPORTER UNE EXPERIENCE DE MARQUE, MEME ON LINE

Aujourd'hui, l'e-commerce tend à s'inspirer du commerce réel et adapte les bonnes pratiques aux nouveaux médias.

En boutique, rien n'est laissé au hasard: l'organisation des rayons, les vitrines, le look des vendeuses , la musique, parfois même le parfum d'ambiance, etc.

Sur le Web, l'environnement commercial se doit d'être tout aussi attractif. Pourtant, on constate des taux de transformation en e-shop beaucoup moins élevés qu'en réel. L'acte d'achat on line n'est pas encore une évidence pour tous. Et si certains secteurs ont transformé l'essai depuis longtemps, d'autres doivent encore faire quelques efforts pour gagner le coeur des «websumers».

Mais comment donner confiance, séduire, complimenter un acheteur sur ses choix lorsqu'on est dans le virtuel? Et comment revendiquer des prix attractifs (qui font le succès des distributeurs on line) et conserver sa marge si la boutique en ligne requiert autant de budget «i mage» que le point de vente?

Le brand content semble être une belle solution. Pouvant se traduire sur tous les médias , il trouve sur Internet de multiples possibilités pour retranscrire tout l'esprit et toute la culture d'une marque, pour dépasser la simple vitrine et tendre vers un véritable environnement chaleureux, subtil écrin pour les produits. Mieux qu'un catalogue physique, le catalogue en ligne s'agrémente d'un contenu éditorial directement lié à la mise au panier, comme chez Smallable.

Pionnier de la scénarisation des produits en ligne, Vitrines Parisiennes a lancé son magazine on line. Tendances et coulisses de la mode, il présente autant de qualités rédactionnelles qu'un bon Gram, .avec, en plus, la possibilité d'acheter immédiatement. La marque Mango est, quant à elle, allée encore plus loin en créant sa websérie: «Que dois-je porter?» Tout l'esprit de Mango sublimement mis en scène: mieux que des silhouettes, des sitcoms avec des acteurs dont on peut directement se procurer la garde-robe... C'est certain, le shopping en ligne a bien décidé de se réenchanter, et les e-boutiques n'ont pas fini de nous surprendre!

S'ELOIGNER DU WEB, OU COMMENT SE RENDRE VISIBLE DANS LE REEL

On est revenu du Web. Ou du moins, la tendance est à la prise de conscience: le Web ne remplacera pas le réel.

Nombreux sont les exemples de success story on line, de produits digitaux à forte valeur ajoutée qui ne partaient de rien de concret. En tête, eBay. 36e au dernier classement Interbrand, la société ne produit pourtant rien, n'a rien inventé et n'existe pas physiquement. Pas de sacs en papier portant le logo de la marque, pas de produit propre, pas de boutique physique, pas de vendeur. Le summum de la dématérialisation! Et pourtant, eBay a récemment ouvert un magasin. Baptisé eBay Inspiration, il présente des articles sélectionnés par des trendsetters, exposés dans des vitrines... mais non vendus sur place! Pour les acheter, scanner le QR code et télécharger l'app mobile eBay... Le pur

virtuel se nourrirait donc d'un peu de réel pour enrichir (et non remplacer) son expérience digitale...

Autre illustration intéressante: MyLittleParis. Le site ludique de bons plans avait déjà lancé fin 2009, contre toute attente et à contresens de la tendance, son livre. A l'heure où les journaux papier luttent pour trouver on line des moyens de perdurer, le site décidait de se donner une consistance réelle. Aujourd'hui, il enfonce le clou en lançant MyLittleBox: tout l'esprit du site, dans une boîte, sorte de pochette-surprise à recevoir tous les mois... A l'intérieur?

Un échantillonnage sélectif... des produits à acheter sur le site! La boucle est bouclée. Le réel devient ainsi une sorte de prime au virtuel, loin de déplaire aux digital natives!

«SOLOMO», OU COMMENT LE DIGITAL MOBILE SERT LE REEL

A quoi sert la réalité augmentée, si ce n'est, comme son nom l'indique, à augmenter le réel?

Qu'est-ce que Foursquare, sinon une application exploitant des données de localisation pour poursuivre un lien social? On nous a suffisamment répété que la technologie se devait d'être servicielle. Elle doit être utile, apporter quelque chose. Loin d'être des gadgets, les applications du Social Local Mobile sont multiples et précieuses pour les marques.

En 2010, Jimmy Choo lançait déjà une chasse aux chaussures en plein Londres, avec un principe de géolocalisation pour trouver le trésor, grâce à Twitter et Foursquare. D'autres marques, comme Starbucks, utilisent Foursquare en remplacement d'une carte de fidélité Plus on «check in«, plus on a de points, d'avantages, etc. L'intérêt pour le consommateur est évident ; quant à la marque, au-delà de l'intérêt CRM de la démarche, elle bénéficie tout simplement de la voix de ses usagers , qui crient à qui veut bien les lire qu'ils sont passés par la boutique. Autre cas intéressant:

EuroSport IRC, une application iPhone permettant aux fans de rallyes de suivre le championnat sur leur smartphone. Le véritable atout de la version mobile? Pour tous ceux qui se rendent sur les rallyes (partenaires, personnels et spectateurs) la localisation permet de retrouver tous les points pratiques à proximité. Elle permet également de suivre ce qui se passe en temps réel d'un bout à l'autre du rallye. Et, bien évidemment tout ceci est «commentable», partageable, aimable ; bref, social...

 
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Elodie Brasile*

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