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Votre écosystème ecommerce à l’ère du mobile-first

Publié par le - mis à jour à

Click & collect, paiement sans contact, ship from store... Le commerce traditionnel et le commerce en ligne s’unifient à marche forcée. Au cœur de cette convergence : le mobile, pilier des usages des consommateurs & de la mise en place d’un écosystème technologique omnicommerce nouvelle génération.

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Avec 15% de croissance en 2020 et un contexte sanitaire accélérant la mise en place de solutions digitales face à des réseaux traditionnels paralysés, le ecommerce voit également son organisation et sa structure opérer une mue, qui offre autant d’opportunités que de menaces. Une mutation qui demande au marketing comme à la DSI d’endosser un rôle de chef d’orchestre en charge d’instrumentistes toujours plus nombreux qu’il convient de bien choisir et coordonner afin d’assurer une symphonie sans fausse note. Avec le mobile au cœur de cette partition.

Petit tour d’horizon des 3 tendances clés à intégrer en 2021 :

 

1- Le best of breed & le cloud

Fini le développement de solutions et de plateformes sur-mesures. Face aux développements de solutions SaaS aux moyens et investissements parfois colossaux, de plus en plus d’acteurs se tournent vers des solutions sur étagère, y ajoutant un degré de personnalisation plus ou moins important selon les spécificités du secteur et leur budget.

Les plateformes de ecommerce historiques (Adobe Magento, Salesforce Commerce Cloud, SAP Hybris) restent au cœur de l'écosystème, tout en étant challengées par de nouveaux acteurs (Shopify, Commercetools) s’appuyant notamment sur le cloud - au dépend du on-premise - pour rendre l’infogérance des services beaucoup plus simple et souple.

Chacun de ces mastodontes dispose de son propre écosystème de partenaires, parfois intégrés, offrant des solutions de plus en plus spécialisées sur une problématique de commerce : live shopping, click and collect, paiement, programme de fidélité, algorithme de personnalisation, avis clients, gestion des identités et des accès des clients (CIAM)... La liste s’allonge presque chaque semaine.

Conséquence pour la marque : la nécessité d’identifier, d’évaluer, de sélectionner et d'intégrer de plus en plus de solutions avec son lot de paramétrages, d’adaptations et de limites malgré les promesses de “plug and play”. Et le besoin d’être accompagné pour faire les bons choix et sélectionner le meilleur joueur à chaque poste !

2- L’omnicanalité & le mobile-first

Longtemps séparées, les infrastructures de ecommerce et du réseau (de points de vente traditionnels) ont amorcé depuis quelques années un rapprochement parfois périlleux notamment dans les univers de franchisés.

Le contexte sanitaire a fortement accéléré cette convergence et cette hybridation des usages et de l’expérience : livraison, drive et ship from store, unification des stocks, recherche visuelle et live shopping, réalité augmentée, scan and go et paiement mobile... La mise en place d’une expérience unifiée passe par l’implémentation de solutions et d’une infrastructure IT servant aussi bien le site ou l’application mobile que le point de vente, ce dernier étant devenu une interface presque comme les autres. Le commerce 100% offline vit indéniablement ses dernières heures.

Le mobile - symbole de l’omnicanalité parce qu’il fait descendre le digital et l'e-commerce dans les points de vente - devient donc central. Avec près de 64% de l‘audience digitale provenant du mobile et une capacité à servir l'expérience en point de vente sans contact et avec moins de frictions, le mobile-first n'est plus une question d’interface ou d’UX mais bien de stratégie de commerce unifié.

3- Le découplage & l’APIsation de la donnée

La démultiplication des interfaces de vente et de relation client impose désormais une nouvelle architecture :   la séparation et le découplage entre les “fronts” - multiples donc avec site, apps et points de vente - et le back-end, unifié, APIsé, afin d’assurer “l'intégrité" et la disponibilité des données.

Sur le front, sites web responsives et applications mobiles ont aujourd'hui la même philosophie basée sur des technologies performantes au service de l’expérience (JavaScript pour le web et développement natif pour les apps). Ces interfaces sont désormais découplées de la donnée, exposées via des APIs (REST ou GraphQL) de plus en plus légères pour servir la performance. Ces données sont de plus en plus souvent exposées via une couche de médiation (API management) amenée à faciliter les migrations et changements des multiples partenaires sans impacter le front. Y compris pour les CMS qui basculent sur du “headless”.

Côté back-end, l’approche best of breed s’appuie également sur des APIs, chaque solution disposant de connecteurs sur étagère pour faciliter l’intégration des solutions dans l'écosystème.

De nouvelles plateformes e-commerce - Saleor, Sylius, Swell - s'engouffrent sur ce créneau et se revendiquent API-first en offrant nativement une bibliothèque d’APIs complètes. Les éditeurs historiques suivent cette tendance : Salesforce Commerce API remplace les vieillissantes Open Commerce API (OCAPI), Magento 2 supporte GraphQL,....

Ce modèle découplé d’APIsation de l’entreprise et de ses données a également l’immense mérite de pouvoir servir la gestion des interfaces tierces à un moment où réseaux sociaux et marketplaces représentent une part de plus en plus grande des contacts et transactions réalisées (en progression de 27% en 2020 selon la Fevad).

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