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Kippit, une petite entreprise qui lutte contre l'obsolescence programmée

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Kippit, une petite entreprise qui lutte contre l'obsolescence programmée

Cet été, une start-up toulousaine vient de lancer une bouilloire réparable "à l'infini" avant de concevoir d'autres appareils durables et combattre l'obsolescence programmée, un véritable fléau écologique. Explications.

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Une entreprise qui mise sur l'électroménager durable

Le point de départ du projet de Jacques Ravinet est plutôt banal. Il y a quelques années, l'homme avait eu des déboires avec un lave-linge qu'il ne pouvait pas réparer. Le cofondateur de Kippit, jeu de mot avec l'expression anglais " keep it ", qui veut dire " garder-le ", a installé ses locaux dans un quartier populaire de Toulouse.

Il y a quelques années, Jacques Ravinet travaillait dans un institut de sondages et gagnait bien sa vie. Il a une sorte de déclic le jour où un réparateur lui dit que cela coûtait plus cher de renouveler une carte mémoire de machine à laver que de racheter un appareil tout neuf. Cette situation a été le point de départ d'une réflexion qui a abouti au projet Kippit. Plutôt que d'investir dans le marché du forex et gagner de l'argent en misant sur le marché boursier des devises, Jacques Ravinet a voulu monter un projet écoresponsable. Il se lance avec une associée dans la fabrication d'électroménagers durables, le moins polluants possible.

Des bouilloires durables

Kippit a aussi la volonté de mettre en place des conditions de travail dignes et des salaires corrects aux salariés de l'entreprise. Les fondateurs de cette start-up sont aussi très vigilants concernant les sous-traitants. Au début, les créateurs de l'entreprise veulent fabriquer un lave-linge. Mais, ils renoncent et souhaiter démarrer par une machine plus simple à réparer et à démonter.

Ils décident de concevoir une bouilloire, dont la majorité des pièces est produite dans l'hexagone. Il est possible d'y faire cuire des pâtes, de chauffer au bain-marie ou de faire un thé. Le prix de vente est de 245€ avec l'ensemble des accessoires. Fabriquée en inox à Grenoble, les éléments en plastique sont réalisés en Occitanie.

Des appareils démontables

Quelques composants électriques du dispositif de chauffe sont fabriqués en Chine, car il n'est possible de le faire en France actuellement. En France, chaque année, deux millions de bouilloires sont écoulés, l'entreprise toulousaine souhaite en vendre 20.000. Dans l'avenir, la société souhaite proposer un grille-pain et un lave-linge.

Des essais sont en cours en ce moment. Mais, pour le lave-linge, le défi s'annonce plus difficile, car c'est beaucoup plus complexe qu'une bouilloire. L'enjeu important pour les fondateurs de l'entreprise est de savoir si les consommateurs parviendront à changer eux-mêmes les pièces abimées lorsque cela sera nécessaire. Les plans seront accessibles librement. Des pièces de rechange seront commercialisées par Kippit. Ces produits sont vraiment dans l'air du temps et répondent à des enjeux de société forts.

La campagne de financement participatif qu'ils ont lancé en 2020 fut un succès. Après un mois, Kippit a cumulé 245.000€ alors que l'objectif était seulement de 10.000 euros. Dans les mois qui viennent et pour pouvoir se développer, l'entreprise veut ouvrir son financement.

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