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Migration e-commerce : les secrets du replatforming

Publié par OSF COMMERCE le - mis à jour à

Diminution des coûts d’exploitation, environnements interopérables, fonctionnalités évolutives… Le replatforming, ou changement de plateforme, répond à différents objectifs et présente l’avantage de s’adresser à tous les e-commerçants. Voici comment l’appréhender.

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L’avènement d’Internet a vu une vague de lancement de sites e-commerce « faits maison ». Ces sites ont aujourd’hui évolué vers d’autres systèmes, en s’adossant à des solutions du marché packagées leur fournissant de nouvelles fonctionnalités, plus adaptés aux nouveaux enjeux du e-commerce comme la localisation, l’explosion des usages mobiles ou la personnalisation.

Changer de plateforme e-commerce, c’est donc la promesse de meilleures performances, dans le cadre de l’accélération d’un déploiement à l’international par exemple, ou plus simplement pour améliorer son taux de conversion, son chiffre d’affaires… Car évoluer vers des plateformes plus récentes peut diminuer les coûts d’infrastructure en exploitation, ce qui est vrai pour le cloud, mais permet aussi de se doter d’environnements ouverts respectant des standards d’interopérabilité, pour une meilleure intégration des applications entre elles. Un atout non négligeable à l’heure du multi-cloud.  

Le replatforming n’est toutefois pas une solution miracle, et il ne faut pas y voir un moyen de décupler son activité. D’autant qu’il s’agit d’un processus lourd, sur le plan financier comme humain, qui requiert d’être soigneusement préparé.

Définir un budget adéquat passe d’abord par une analyse fine du marché, afin de mieux appréhender les solutions à sa portée. Il est aussi important de challenger les différents éditeurs, après avoir défini un objectif et le budget alloué pour l’atteindre, car le coût des plateformes demeure un enjeu. De ce point de vue, un intégrateur saura faire bénéficier son client de son expertise dans ce domaine et de son objectivité dans le choix de solutions préférentielles.

Lors d’un projet de replatforming, il faut aussi se préparer à des changements organisationnels profonds. L’un des principaux freins est celui de la reconversion des personnels. Passer d’une solution hébergée chez soi, avec toute la responsabilité de l’infrastructure que cela induit, à une solution en Saas pour laquelle il incombe à l’éditeur la responsabilité des serveurs, des bases de données, etc., implique l’obsolescence de certains métiers et peut donner lieu à des mouvements internes perturbants. Les nouvelles plateformes permettent la gestion centralisée de la vie d’un site, ce qui est nouveau. Plus généralement, ce sont tous les gestes métier qui évoluent avec (interfaces et paramétrages ne sont plus les mêmes).

L’autre pendant de ce changement, c’est la capacité à apprivoiser de nouveaux outils. Souvent le replatforming répond à des besoins en souplesse, face à des plateformes en place difficiles à faire évoluer car entièrement customisées. Cela signifie que les équipes métier doivent s’adapter à de nouveaux outils et process. Il faut donc mettre en place une véritable culture du changement. « C’est une étape qu’il faut considérer comme une opportunité, celle de libérer des personnels, qui ne sont plus accaparés par des tâches techniques de maintien et de disponibilité de la plateforme, mais qui peuvent se consacrer à l’évolution du système avec de nouvelles opportunités de création de fonctionnalités, de campagnes marketing ou d’amélioration du contenu », relativise Sébastien Kints, chef de projet chez OSF Commerce.  

Un autre frein à lever est celui de la résistance au changement. Il arrive que des donneurs d’ordres veuillent retrouver des fonctionnalités identiques à ce qu’ils avaient auparavant, sur leur ancienne plateforme. « Il ne faut pas perdre de vue l’essentiel d’un projet de replatforming et tenter de coller le plus à ce qui est natif dans la nouvelle plateforme afin de bénéficier de sa pleine puissance. Ce sont des outils qui sont pensés en fonction des bonnes pratiques du marché. Les freins rencontrés hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui ni de demain », conclut Sébastien Kints.

 

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