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« Le fichier clients : un formidable capital »

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Interview de Kevin Ryan, président de la régie publicitaire DoubleClick.

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N'importe quel site peut-il intéresser une régie ?


Kevin Ryan : Certains secteurs sont très cotés comme, par exemple, la finance, les technologies, les voyages. Les supermarchés en ligne sont encore plus recherchés que le divertissement car les gens qui achètent ici sont susceptibles d'acheter ailleurs. Sur ces sites, les bandeaux sont vendus à 100 %. Les annonceurs les plus intéressés sont ceux dont les produits nécessitent une réflexion et des informations complémentaires. Aujourd'hui, le marché publicitaire sur Internet est estimé entre 7 et 8 milliards de dollars. Je pense que, dans cinq ans, il prendra la 2e place, derrière la télévision.

Quels sont les nouveaux formats publicitaires propres au Web ?


K. R : Le bandeau avant tout. Mais on ne peut pas mettre plus d'un bandeau par page, alors d'autres formes progressent, comme des boutons à cliquer ou des liens texte. Je ne pense pas que l'on puisse faire beaucoup plus, à part peut-être développer du multimédia enrichi. Il n'y aura pas de fenêtres partout dans les pages, mais des liens vers une autre page où l'on pourra regarder de la vidéo ou conduire un nouveau modèle de voiture dans un jeu de simulation.

La vente des fichiers e-mail progresse. Est-ce une source de revenus complémentaires ?


K. R : L'e-mail marketing est indissociable du développement des sites. Posséder un fichier de clients, qui ont donné leur accord pour recevoir des e-mails, c'est posséder un formidable capital. Car c'est sur lui que se base la totalité du business du site.

Doit-on s'assurer à tout prix qu'il y a eu un accord préalable des gens ?


K. R : Absolument. Sinon, c'est courir le risque de se discréditer définitivement avec sa clientèle. Il n'y a que très peu d'exception à cette règle d'accord préalable. Par exemple, lorsque vous achetez un article et que, trois semaines après, vous recevez un e-mail vous demandant si vous en êtes satisfait, vous prenez ce courrier plutôt bien. Et, tout à la fin du e-mail, on aura glissé un mot - si vous souhaitez acheter d'autres articles sur notre site, vous aurez droit à une réduction de tant de pour-cent. Ce genre de mailing se trouve encore à la limite acceptable entre le service après-vente et le marketing.

 
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Alexis Nekrassov

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