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Ogilvy Interactive Worldwide

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FACEBOOK CONNECT, OU LA FIN DES «REGISTRATION FORMS»

Facebook Connect est une application qui permet à un internaute déjà inscrit sur Facebook de se connecter à un service sans avoir à remplir un nouveau formulaire d'enregistrement.

Le principe est simple: saisir ses identifiant et mot de passe Facebook sur un site web utilisant ce service et l'éditeur du site récupère automatiquement les données enregistrées sur Facebook. Non seulement l'utilisateur gagne en efficacité et en simplicité en n'étant plus obligé de remplir des formulaires fastidieux, mais grâce aux «News Feed», il peut retrouver ses amis Facebook et partager des informations sur le site. Pour les portails de marques qui hébergent des programmes CRM (gestion de la relation client), c'est une double rupture. D'abord en termes de collecte de données: l'idée n'est plus de capter de la donnée unique mais de récupérer, via des réseaux sociaux, de la donnée ouverte et partagée. Ensuite, l'enjeu n'est plus de générer sur ces sites de marques de gros points d'affluence, mais d'aller installer services et outils de personnalisation au coeur de l'écosystème des utilisateurs, une double rupture, donc, qui permet aux marques d'être plus efficientes. Tant dans la collecte de données, chaque formulaire faisant statistiquement augmenter le nombre «d'abandonnistes»de10%, que dans la capacité à s'intégrer dans la conversation digitale des consommateurs. Mais cette double rupture change aussi notre rapport culturel au programme de CRM. Ce n'est plus à nous de poser des questions aux consommateurs pour récupérer des données que nous serons les seuls à posséder. C'est exactement l'inverse. Maintenant, le CRM doit écouter les questions que lui posent les consommateurs et agréger des données ouvertes et disponibles que d'autres marques partageront. Bref, ce sont les logiques intellectuelles issues de l'open source qui sont en train de redessiner la gestion de la relation client.

TWITTER ET L'AVENIR DU SHOPPER MARKETING

En plaçant la logique de micro-blogging à un niveau jamais atteint, Twitter va faire exploser le marketing sur le lieu de vente.

Désormais, les consommateurs peuvent diffuser instantanément, depuis un point de vente, un sentiment, une photo ou un coup de gueule. Avant, l'objet du shopper marketing était de créer l'expérience de vente la plus forte pour que le consommateur mette un produit dans son chariot. Un bon shopper marketeur faisait appel à la pensée reptilienne de l'humain: l'achat était de l'ordre du réflexe, de la pensée non raisonnée. Avec la logique de microblogging, la donne s'inverse. C'est le consommateur qui agit avec une logique quasi reptilienne et peut envoyer un post ou une photo terrifiante pour la marque ou l'enseigne. On imagine aisément les conséquences que peut avoir ce genre d'incident... Avant le microblogging, une mauvaise expérience se traduisait par un panier moyen moins élevé, au pire, un client qui ne revenait pas. Bref, des risques importants pour le business, mais pas mortels pour l'enseigne ou la marque. Rappelez-vous des accidents sanitaires qui ont laminé les marques dans les années quatre-vingt... Et bien, vous verrez que nous assisterons, dans les prochains 18 mois, quelque part dans le monde, à la disparition d'une marque ou d'une enseigne victime d'un «bad buzz» issu d'une expérience catastrophique sur le point de vente.

Bruno Walther, président d'OgilvyOne et Ogilvylnteractive E-mail: contact.paris@ogilvy.com

ANDROIDSCAN, LE KELKOO DU MONDE REEL

imaginez un consommateur en magasin. Il hésite avant d'acheter un produit, aimerait bien en savoir un peu plus, pouvoir comparer les prix...

Avant la seule option du consommateur était de se promener avec une série de guides d'achat et de visiter plusieurs magasins pour être sûr d'obtenir le meilleur prix. Fondamentalement, la concurrence était limitée à une zone de chalandise et la connaissance client à ce que vous vouliez bien dire des produits. Maintenant, il suffit de sortir son téléphone et de faire une photographie du code-barres, instantanément, AndroidScan indique le prix du produit, non seulement sur les principaux sites e-marchands, mais aussi dans les magasins se trouvant à proximité, et fournit un descriptif complet, des informations sur la société qui l'a fabriqué et, au-delà, propose même l'avis d'autres consommateurs. Ce service, développé par Google, est d'ores et déjà disponible sur l'ensemble des téléphones utilisant le système d'exploitation Android et devrait rapidement conquérir la planète. Derrière cette innovation se cache une révolution profonde dans notre rapport aux points de vente: la logique de l'achat comparé sur le Net arrive dans nos bons vieux réseaux de distribution. Les réseaux physiques de vente sont maintenant à un clic de leurs concurrents... et ça change tout.

 
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Bruno Walther

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