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Marques médias: la tentation de l'e-commerce reste forte

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De nombreuses marques de presse (Elle, Madame Figaro, Express Style, Grazia...) ont noué un partenariat avec cette start-up française dont l'application mobile rend le contenu achetable. Ce qui suppose que l'ensemble des contenus éditoriaux et publicitaires soit entièrement connecté. " Le lecteur qui photographie un article est déjà bien avancé dans son processus d'achat. Si le site est responsive mobile et le stock disponible, l'achat peut être quasi immédiat, affirme sa cofondatrice, Lara Rouyres. Les éditeurs apportent un service à valeur ajoutée et augmentent leur connaissance du comportement des lecteurs. "

Si des accords ont été noués avec certaines plateformes (par exemple Amazon pour les produits culturels), Selectionnist privilégie le relais vers les sites marchands des marques. La start-up n'est pas rémunérée sur les ventes, son modèle étant basé sur la vente d'une licence de technologie. Elle propose désormais aux médias de créer un nouveau relais d'audience en envoyant les photos de produits sur son chatbot en marque blanche hébergé sur Facebook Messenger, de façon à raccourcir encore les étapes avant le passage à l'acte.

Le téléachat se réinvente

"Il faudrait faire ressortie la marque Téléshopping dans une shop in shop spécifique."

Né à l'époque de la vente à distance, le téléachat est aujourd'hui exposé sur le téléviseur, sur Internet et sur le mobile. Bien avant l'arrivée de chaînes spécialisées comme l'américaine QVC, TF1 et M6 ont construit de véritables filières d'e-commerce, avec quelques extensions dans des boutiques physiques. " L'émission reste une référence pour l'exposition de nouveaux produits, mais les audiences sur le mobile sont en forte augmentation (+ 30 %). Le Web permet de toucher un public plus jeune, dont une partie ne regarde que rarement, voire jamais M6 Boutique. Le tunnel d'achat doit donc être le plus fluide possible entre les différents canaux ", souligne Ronan de Fressenel, dg de Ventadis, filiale de vente à distance du groupe M6.

Même si le digital a pris une place importante, le téléachat garde ses spécificités. Le nombre de références en stock reste faible et le business model ne favorise pas le référencement naturel : " Nous adaptons notre site chaque jour pour qu'il soit représentatif de ce qui passe à l'antenne. Les robots de Google ne retrouvent donc jamais nos pages au même endroit ", note Agnès Rosoor, dg de Téléshopping au sein du groupe TF1. L'essor des marketplaces interroge cette ancienne directrice des opérations de Rue du Commerce. " Ce sont les endroits où l'on est le plus copié. Il faudrait réussir à faire ressortir la marque Téléshopping dans un shop in shop spécifique. À l'automne 2016, nous avions fait quelques tests sur Amazon pour le lancement du parapluie inversé Astucio, l'une de nos meilleures ventes. La réflexion est encore en cours, mais nous sommes très prudents sur le sujet ", indique-t-elle.

Compte tenu des volumes de commandes, ces filiales de groupes médias possèdent un nombre impressionnant de données à forte granularité. " Il y a deux ans, nous avons lancé un important chantier CRM pour segmenter les clients et proposer des relances clients, des newsletters plus adaptées, ou encore un programme marketing différencié à destination des promophiles, pour les recrutements sur certaines catégories... ", détaille Ronan de Fressenel. Le téléachat bascule aussi dans l'ère de la data !

 
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Christine Monfort

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