[Tribune] 5 erreurs à éviter au lancement de sa start-up
Envie de créer votre start-up ? Vous hésitez encore ? Vous ne savez pas vers qui vous tourner ? Voici les cinq conseils d'Antoine Gentil, créateur de la start-up Speaking Agency.
Je m'abonneEn tant que jeune entrepreneur, j'ai trouvé intéressant de transmettre mon expérience à d'autres qui souhaiteraient lancer leur start-up. En réfléchissant au début, j'ai en même temps effectué quelques recherches sur Internet sur les erreurs à ne pas commettre lorsque l'on veut monter sa start-up. Eh bien, ne suivez pas tous les conseils que vous pourrez trouver !
Oublier les idées banales, ne pas s'obstiner ni se précipiter, identifier ses cibles... Tout autant de conseils "bateaux" qui ne sont absolument pas véridiques lorsque l'on est confronté à la réalité du terrain. Focus sur 5 vraies erreurs à ne pas commettre lorsque l'on souhaite lancer sa start-up.
1. Faites simple
Les idées exceptionnelles, inédites et révolutionnaires, c'est souvent éphémère. Privilégiez des choses simples, dont tout le monde a besoin, tout en cultivant l'inédit de cette idée, afin de faire la différence face à vos concurrents. Soyez original dans votre concept, mais simple en ce qui concerne l'idée de base et votre projet pourra perdurer sur le long-terme. La simplicité est bien souvent gage de succès !
2. Obstinez-vous
Si vous croyez en votre projet, que votre idée correspond à un besoin spécifique et que ce concept fonctionne très bien avec un ou plusieurs de vos futurs concurrents, lancez-vous et conservez votre "niaque" d'entrepreneur. Si vous écoutez trop de conseils, vous allez vous perdre dans les contradictions des uns et des autres...
S'obstiner ne veut pas dire se fermer totalement ! Certains mentors peuvent être tout de même de bons conseils, adapter son offre de produits au fur et à mesure est également essentiel pour évoluer en même temps que les besoins de votre cible. Faites simplement le tri dans les conseils que l'on vous prodigue et tout ira bien.
3. Précipitez-vous
Trop d'études de marché tuent l'étude de marché... Si vous attendez LE moment idéal pour vous lancer, vous n'y arriverez jamais. Effectivement, vous trouverez toujours quelque chose qui ne fonctionne pas parfaitement bien. Pour apprendre, il n'y a rien de mieux que la réalité du terrain, alors concrétisez votre idée, montez votre start-up, et vous évoluerez en fonction de vos premiers résultats.
4. Identifiez un nombre de cibles limité
Forcément, votre idée de départ va concerner une ou plusieurs tranches de population spécifique(s). Cependant, ne vous focalisez pas sur un seul message, une seule vison de votre idée. Lors du développement de la start-up, vous serez sûrement étonné par les différentes perspectives qui s'ouvriront rapidement à vous et auxquelles il vous faudra apporter une réponse rapide et efficace. Soyez flexible, croyez en votre projet ! Ce sont les principaux atouts lorsque l'on souhaite créer sa start-up.
5. Associez-vous
Avoir un partenaire de confiance et complémentaire, c'est un réel avantage pour votre start-up. En effet, vous pouvez être le roi de la créativité du commerce et du marketing mais pas forcément le meilleur en finance et administratif... Alors associez-vous avec un as dans ces domaines et votre start-up bénéficiera de deux expertises essentielles à sa pérennité ! Des idées novatrices, des conseils, des échanges de points de vue... la start-up évolue et grandit forcément plus rapidement à deux !
Antoine Gentil a eu l'idée de créer Speaking-agency alors qu'il rentrait des USA après une longue expatriation en famille. S'apercevant de la maîtrise de l'anglais et de l'accent plus que "perfect" de ses petites soeurs, il réalise l'effet bénéfique de l'immersion totale dans le processus d'apprentissage d'une langue étrangère chez un jeune enfant. Dix an plus tard, en 2009 après un master "Innover et Entreprendre" à l'ESC-Europe, il décide de créer Speaking-agency avec son ami et collègue Julien Viaud en s'entourant d'experts en acquisition du langage, à savoir Maria Kihlstedt (chercheur en psycholinguistique au CNRS) et John Herbstritt (spécialiste en rhétorique du langage à l'université de Berkeley, Californie), afin d'élaborer un savoir-faire pédagogique. A son actif : ESSEC BBA-EPSCI.