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Après Amazon et Paypal, Éric Besson entreprend le blocage de Wikileaks

Publié par François Deschamps le

Éric Besson a pris des mesures afin de bloquer l'hébergement partiel de Wikileaks en France. Ceci quelques jours après que le site a été lâché par Amazon, et depuis le 3 décembre, par Paypal.

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À son tour, la France abandonne Wikileaks. Dans une lettre adressée au Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET), le nouveau ministre chargé de l'Économie numérique, Éric Besson, tente de déterminer de quels moyens il dispose pour empêcher l'hébergement partiel de Wikileaks en France. "Je vous demande de bien vouloir m'indiquer dans les meilleurs délais possibles, quelles actions peuvent être entreprises afin que ce site internet ne soit plus hébergé en France, et que tous les opérateurs ayant participé à son hébergement soient dans un premier temps sensibilisés aux conséquences de leurs actes, et dans un deuxième temps placés devant leurs responsabilités". 

Cette initiative est la dernière en date d'une série d'abandons de la part des partenaires de Wikileaks. Amazon Web Services tout d'abord, a expliqué le 3 décembre 2010 "avoir décidé en toute indépendance de cesser d'héberger le site Wikileaks, au motif que la publication d'informations secrètes violait les termes de son règlement". Une affirmation que Wikileaks a aussitôt qualifié de mensonge sur Twitter. (source: AFP). La réaction immédiate de Wikileaks a été de migrer une partie de ses contenus en France, sur les serveurs du fournisseur de solutions d'hébergement OVH.

Plus récemment, c'est un autre acteur-clé de la sphère internet qui a cessé sa collaboration avec Wikileaks, Paypal (propriété d'eBay), dont la décision a été justifiée publiquement sur son blog officiel. "Paypal a suspendu de façon permanente le compte utilisé par Wikileaks, en raison de la violation des règles d'utilisation qui précisent que notre service de paiement ne peut être utilisé pour des activités qui encouragent, promeuvent, facilitent ou incitent les autres dans une activité illégale". Dès lors, Wikileaks —financé par les dons versés via Paypal— est sous le coup de restrictions financières fortes s'il ne parvient pas à trouver d'autres moyens pour se procurer des fonds". C'est la deuxième fois en moins de trois mois, que Wikileaks doit faire face à cette situation. En effet, en octobre 2010, le quotidien The Guardian rapportait que le britannique Moneybookers avait fermé le compte de Wikileaks sur son site, après les révélations sur la guerre en Afghanistan.  

 
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