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Infographie Comment les consommateurs français adaptent leur achats face à l'inflation ?

Publié par Dalila Bouaziz le

Réduction des dépenses en habillement et loisirs, recherche de petits prix, rationnement des dépenses alimentaires : ce qui a changé dans les comportements de consommation des Français.

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Des budgets loisirs et habillement qui diminuent

Les arbitrages consommateurs en réponse à l'inflation se font en premier lieu sur les postes de dépenses jugés non essentiels. Moins de sorties aux restaurants, une habitude prise pendant les restrictions de la crise sanitaire qu'ils ont gardée en partie malgré les réouvertures : -8 % de visites en restauration commerciale, et ce malgré la reprise du secteur : +15 % de visites. Moins d'achats de vêtements et chaussures : -5 articles achetés par individu (vs 2019 / avant crise sanitaire), soit une baisse de 10 % de leurs achats. Et sur les marchés alimentaires, ils gèrent au jour le jour leur budget courses et font des sessions de courses plus nombreuses (+5,1 % de hausse de trafic en magasin) avec de plus petits paniers d'achat.

Une recherche systématique de « petits prix »

Acheter moins cher est le 1er levier activé par les Français sur les marchés PGC et produits frais. 77 % des arbitrages des consommateurs se font en faveur des produits moins chers. Leurs habitudes se traduisent par trois grandes tendances de consommation :

Une préférence pour les marques distributeurs au détriment des marques nationales : +0,7 pt gain de PDM pour les marques de distributeurs classiques en HMSM (hypermarchés et supermarchés) et +0,3 pt pour les marques de distributeurs économiques en HMSM. Une augmentation des achats dans les enseignes EDMP* (Enseigne à dominante marques propres) et les solderies/déstockeurs : +24 % de gain de trafic pour les solderies, avec +1,2 million de nouveaux acheteurs.

+5 % pour les EDMP, +0,5 pt Pdm valeur pour Lild + Aldi. Une chasse aux promotions : 42 % des foyers envisagent d'acheter davantage en promotion dans les mois à venir (septembre 2022, +4 pts vs décembre 2021), mais seulement 14,9 % de leurs dépenses sont réalisées sous promotion -0,5 pt de dépenses sous promotion.

Des dépenses alimentaires plus rationnées mais toujours orientées vers un objectif de santé

Si les achats de produits alimentaires étaient jusque-là relativement préservés, ils enregistrent désormais une baisse : -0,9 %. Une baisse des achats (volumes articles) sur le total produits grande consommation (PGC-FLS + PFT). Plusieurs explications :

La réduction de la consommation de produits frais traditionnels : -5,6 % de recul des achats sur les produits frais traditionnels. Une réduction particulièrement perceptible pour les protéines animales (poissons, viandes) : -13,7 % de recul des achats sur la poissonnerie et -7 % en moyenne sur la viande.

L'évolution de la composition des repas vers un plat unique plus riche. Le gratin de pâtes est ainsi le 3e plat salé consommé qui progresse le plus depuis le début de l'année.

Limiter le gaspillage reste la première intention des Français pour les mois à venir afin de ne pas jeter l'argent par les fenêtres : 48 % des ménages français envisagent de limiter le gaspillage alimentaire.

Toutefois, les Français ne rognent pas pour autant sur la qualité de leurs assiettes. En effet, le critère « Bon pour la santé » est le 2e critère de choix d'un produit derrière le Prix/promotion septembre 2022. Par ailleurs, ils maintiennent leur budget consacré aux offres dites de transition alimentaire. Plus inquiets que jamais par le réchauffement climatique, ils plébiscitent les offres écologiques, le végétal et le local reviennent dans leurs paniers depuis septembre 2022, mais recul du bio : 22,3 % des dépenses faites sur des offres dites de transition alimentaire.

La fin du télétravail impacte les comportements d'achats des Français

S'ils continuent de télétravailler de temps en temps (15 % des foyers ont la possibilité de télétravailler au moins une fois par semaine, soit 32 % des actifs en décembre 2021), les Français ont majoritairement renoué avec le travail en présentiel. Les contraintes de temps associées à ce mode de travail s'accompagnent de tendances de consommation observables :

La livraison à domicile : +49 % de hausse de trafic en moyenne.

La préférence pour les hypermarchés et les enseignes de proximité : +7 % de hausse de trafic en moyenne.

La hausse des achats dans les rayons traiteur LS ou les plats cuisinés frais : +4,1 % de hausse des achats de produits Traiteur.

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