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2011 et 2012 vues par Marc Lolivier, délégué général de la Fevad

Publié par François Deschamps le | Mis à jour le
2011 et 2012 vues par Marc Lolivier, délégué général de la Fevad

Le délégué général de la Fevad croit en la capacité du e-commerce à affronter la crise en s'adaptant par la création de nouveaux modèles économiques.

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Tout d’abord le formidable succès du e-commerce, avec le passage du cap symbolique des 100 000 sites marchands ainsi que des 30 millions de cyberacheteurs. Cyberacheteurs sans qui le e-commerce n’existerait pas. Ce sont des motifs de réjouissance et d’espoir car 30 millions de cyberacheteurs, cela ne représente que la moitié des français. Si on regarde davantage dans le détail, c’est aussi une année marquée par l’émergence des silver surfers, et notamment des personnes âgées de 65 ans et plus, dont la spécificité est une capacité à créer du lien entre sites marchands et points de vente physiques, auxquels ils sont très attachés. 2011 a également été l’année des grandes manœuvres du côté des retailers avec de nombreux rapprochements comme Carrefour et Pixmania, la Cogedim et RueduCommerce, ou encore l’arrivée, sur le Web marchand, de grandes enseignes comme Zara.

Je retiendrai également la création du Conseil national du numérique qui a été soutenue par la Fevad. Il est une réponse au besoin de dialogue des institutions avec des professionnels transversaux. Enfin, concernant plus spécifiquement la Fevad, 2011 est l’année où nous avons passé le cap des 500 adhérents. C’est là le reflet du dynamisme et de la vitalité du secteur. Nous avons également activement participé aux travaux autour de la Directive européenne relative aux droits des consommateurs touchant l'e-commerce. Nous sommes satisfaits du retrait de certaines mesures comme l’obligation pour un e-commerçant de livrer ses marchandises dans l'ensemble des pays européens, ou la prise en charge des frais de retour et de livraison, à un client qui se rétracte.

L’inquiétude majeure concerne évidemment la situation conjoncturelle économique qui sera pour le moins difficile en 2012. Il s’agit donc d’un challenge pour le secteur du e-commerce, mais il a prouvé sa capacité à s’adapter et à réinventer des modèles économiques. En atteste le succès des marketplaces ou du e-commerce délégué. Et ce ne sont pas les seuls exemples : les voyagistes en ligne ont dû faire face au Printemps arabe et trouver des solutions pour s’adapter, tout en continuant de croître malgré tout. Ce qu'ils ont réussi à faire. Plus généralement, les sites devront, en 2012, continuer à augmenter leur taux de conversion qui est aujourd’hui de 2,4 % en moyenne.

J’en vois plusieurs. 2012 sera incontestablement l’année du m-commerce, et l’une des preuves est incontestablement le niveau des ventes de smartphones, qui dépasse largement celui des téléphones portables "traditionnels", tout comme l’explosion des tablettes. Même si, sur ce point, il y a débat entre nos adhérents pour déterminer si les tablettes doivent être inclues dans le commerce mobile ou non.

Autre tendance en 2012, les réseaux sociaux. La plupart de nos adhérents sont d’accord pour dire que c’est un outil marketing remarquable, mais ils sont divisés quant à la portée marchande de ce canal. Est-ce que les réseaux sociaux sont la galerie marchande de demain ? On ne sait pas. Enfin, je placerai également la vidéo dans les tendances de cette année. Elle sera de plus en plus utilisée dans les communications personnelles et/ou commerciales mais, pour cela, il faut que les technologies soient adaptées et, sur ce point, l’arrivée de la 4G pourrait bien être déterminante.

 
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