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E-commerce : 31 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2010

Publié par François Deschamps le
E-commerce : 31 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2010

La fédération du e-commerce et de la vente à distance a présenté le bilan 2010 du secteur du e-commerce. Les ventes en ligne s'élèvent à 31 milliards d'euros, soit 24% de plus qu'en 2009.

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Rien ne semble arrêter le secteur du e-commmerce qui, en 2010, s’est une nouvelle fois montré à la hauteur des attentes des professionnels qui le composent. «Plus de la moitié des internautes sont aujourd’hui des cyberacheteurs. Il aura fallu 10 ans, mais nous y sommes arrivés». Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, n’a pas caché son plaisir lors de la présentation des résultats 2010 du e-commerce, en présence du ministre chargé de l’Économie numérique Eric Besson, et face à un parterre de professionnels du secteur réunis pour l’occasion. Et pour cause, 2010 s’est révélé être un excellent cru, avec un chiffre d’affaires qui atteint 31 milliards d’euros, soit une progression de 24% par rapport à 2009 (25 milliards).

Sur la seule période de Noël, les ventes sur le Web représentent 6,2 milliards d’euros, soit 24% de plus que l’an passé, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions (de 22%). Comme chaque année, le top 40 des sites marchands représente à lui seul 33% du total des ventes de l’année, en hausse de 15%. Ce chiffre est colossal au regard du nombre de sites de e-commerce recensés sur la toile en 2010 : 81900. Là aussi, c’est un nouveau record pour le secteur, puisqu’il démontre qu’en un an, 17800 sites marchands supplémentaires ont été crées (+28%).

Les sites de ventes de produits grand public, BtoC, ont progressé de 11%, tandis que les sites de BtoB ont pour leur part renoué avec une croissance forte de 15%. Comme à l’accoutumée, les sites de e-tourisme sont ceux qui signent la meilleure performance, avec une augmentation des ventes de 20% en un an, en dépit des conditions climatiques particulièrement difficiles l’an passé. Eric Besson, pour sa part, a salué les performances de l’ensemble du marché et s’est dit «très impressionné par la révolution e-commerce», affichant par ailleurs sa certitude que «l’e-commerce et le commerce traditionnel ne sont pas adversaires, mais alliés». Selon la Fevad, les années à venir ne devraient pas déroger à la règle, et les ventes en ligne devraient continuer d’augmenter pour atteindre en 2011, près de 38 milliards d’euros, et 45,4 milliards en 2012.

En 2010, 27,3 millions d’internautes ont acheté en ligne, soit 12% de plus qu’en 2009. Ce chiffre est  toutefois à mettre en perspective avec la hausse parallèle du nombre d’internautes français, de l’ordre de 9% pour s’établir aujourd’hui à 37, 5 millions. Mais les cyberacheteurs d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. Si ce sont avant tout des hommes de 25 à 49 ans, la tendance montre que la fracture générationnelle se réduit. Ainsi, chez les personnes âgées de 65 ans et plus, ils sont 73% de plus à avoir déjà acheté en ligne, par rapport à 2009. Toutes tranches d’âges confondues, un cyberacheteur réalise 12 transactions, en moyenne, par an, pour un montant estimé à 1100€.

Pour faire face à la progression du marché, les e-commerçants, créateurs de valeurs, deviennent ainsi, créateurs d’emplois. Selon le club des DRH du net, le commerce électronique français représente 34000 emplois directs et 26000 emplois indirects, pour un total de 60000 emplois en temps plein. Les emplois directs ont ainsi progressé de près de 10% sur un an, mais Nicolas Bouzou, membre du Club des DRH du net, y met un bémol : «Attention à la destruction créatrice. Les emplois détruits et les emplois créés par le secteur, ne sont pas obligatoirement les mêmes.»

Autre constat, l’emploi dans le e-commerce s'est très féminisé puisque plus de 54% des salariés sont des femmes. Par ailleurs, la pratique du télétravail est bien implantée puisque 34% des salariés y ont recours. Enfin, signe que le secteur peut véritablement être une opportunité pour tous, 34% des employés sont non diplômés et 13% sont issus de l’enseignement secondaire, soit près de la moitié des salariés du secteur. Et pour ceux qui hésiteraient encore, le e-commerce n’a pas à rougir de ses rémunérations, puisque le salaire net mensuel y est de 2300 euros, contre 2000€ dans le commerce classique.

 

 
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