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[Bilan] L'e-commerce au premier trimestre 2014

Publié par François Deschamps le | Mis à jour le
[Bilan] L'e-commerce au premier trimestre 2014

La Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) a publié les chiffres du e-commerce français pour le premier trimestre 2014. État des lieux du secteur.

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La croissance du e-commerce a légèrement ralenti sur les trois premiers mois 2014. En effet, selon les chiffres publiés ce jour par la Fevad, le secteur a généré 13,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit une croissance de 11%, contre +14% l'année dernière à la même période (12,1 milliards d'euros).

Selon Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, il n'y a pas lieu pour autant, de tirer la sonnette d'alarme : "La croissance est un peu moins forte, mais elle se poursuit et elle est bonne, notamment dans un contexte de recul global de la consommation".

D'autre part, le montant du panier moyen a également baissé, de 4%, soit 81,5 euros. "C'est le niveau le plus bas enregistré depuis 8 ans". Néanmoins, cette tendance a été contre balancé, encore une fois, par la hausse de 15% du nombre de transactions, et une fréquence moyenne d'achat elle aussi en progression, atteignant 6 achats par trimestre. Sur l'ensemble du premier trimestre, un cyberacheteur a dépensé en moyenne 491 euros (contre 467 un an plus tôt). Le taux de transformation moyen, de 2,3%, a très légèrement progressé (2,1% en 2013 sur la même période).

"La France compte 144 000 sites marchands actifs soit 21 000 créations en un an." Marc Lolivier, délégué général de la Fevad

La croissance au premier trimestre a été portée par les sites de ventes de produits grand public (+8%), ainsi que les sites BtoB ayant connu sur cette période une progression de leurs ventes de 9%. A contrario, les ventes dans la catégorie voyage-tourisme, ont baissé de 1%, sous l'effet de la chute du panier moyen du secteur.

L'essor du m-commerce

Les ventes depuis les tablettes et les smartphones continuent de progresser fortement, de 76% au premier trimestre 2014, et représentent désormais 19% du chiffre d'affaires global des sites de l'indice "Commerce Mobile" de la Fevad. 72% de ces ventes sont réalisées via une application ou le site mobile de l'e-marchand, tandis que les 28% restant proviennent du site Internet classique du e-commerçant.

La montée en puissance des places de marché

Relais de croissance fort pour les sites BtoC, les places de marché ont également connu une belle progression. Le volume des ventes y a en effet crû de 41% par rapport au premier trimestre 2013, soit 18% du volume d'affaires global des sites participants à l'indice "Places de Marché" de la Fevad. Les sites marchands ayant recours aux market places afin de vendre leurs produits sont désormais plus de 6 000.

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33,8 millions d'e-acheteurs

Le nombre de cyberacheteurs continue de croitre au premier trimestre 2014 (+4%), passant ainsi à 33,8 millions, sur un total de 43,5 millions d'internautes français (Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie). En moyenne, chaque mois, 28,7 millions d'internautes ont consulté un des sites du Top 15 "e-commerce"

Top 15 des sites e-commerce les plus visités en France (janvier - mars 2014).


L'économie participative ne cesse de monter en puissance. L'e-commerce n'est pas épargné par cette nouvelle forme de consommation.

Focus sur 10 acteurs du e-commerce collaboratif en France

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100 000 emplois dans l'e-commerce fin 2014

Un secteur en croissance est forcément créateur d'emplois. L'e-commerce n'échappe pas à la règle, en atteste l'évolution des effectifs dans le secteur. Selon une étude de la Fevad réalisée par CCM Benchmark, plus de 12 000 nouveaux emplois ont ainsi été crées en 2013. Ainsi, le nombre d'emplois e-commerce directs et indirects est estimé à 87 000 fin 2013, sont près de 50 000 chez les sites marchands. Et cette année, 70% d'entre eux prévoient d'effectuer de nouvelles embauches, environ 12 000, portant ainsi à 100 000 le nombre des personnes travaillant dans l'e-commerce.

Certains profils sont davantage recherchés par les e-marchands, avec en premier lieu les développeurs Web, suivi des analystes - datamining, et des chefs de produits - chefs de rayon - merchandiser. Toutefois, 85% des sites connaissent des difficultés pour recruter certains profils, notamment dans les villes de province.


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L'e-tourisme en pleine mutation

Tendance forte de société, la consommation collaborative n'épargne pas l'e-tourisme. Bien au contraire. Selon le cabinet d'étude Next Content, près de 3 voyageurs internautes sur 10 ont déjà loué un logement à un particulier. L'échange d'hébergements séduit tout particulièrement les 18-24 ans (22%) et le partage en ligne d'expériences favorise l'autonomie du voyageur. Le smartphone et, ou la tablette, sont de plus en plus utilisés dès les premières phases du processus de consommation d'un voyage, et il crée de nouveaux usages numériques pendant le voyage.

Aujourd'hui, moins d'un tiers des consommateurs ne sont pas intéressés par la réservation de logements entre particuliers. Et pour 86% de ceux qui l'ont pratiquée, cette expérience est à renouveler. La consommation collaborative prend parfois d'autres formes, non monétaires : ainsi l'échange se développe en particulier chez les jeunes générations, qui trouvent ainsi, des leviers économiques pour s'autoriser des voyages plus lointains (cette aspiration concerne 29% des 18-24 ans).

"Les consommateurs, en particulier les plus jeunes, s'appuient de plus en plus sur la recommandation sociale". Stéphane Loire, directeur associé de Next Content



Le mobile permet plus de souplesse dans les déplacements

Dans le cadre de leur dernier voyage, 5% des possesseurs de smartphones disent l'avoir utilisé pour réserver des hébergements. Dans le cadre d'un séjour à l'étranger, ce taux monte à 7%. Les usages nomades de la tablette demeurent un peu plus faibles mais ne sont pas à négliger. Pour Stéphane Loire, "Le mobile apporte une nouvelle souplesse dans l'organisation et la consommation de son voyage. Il peut ainsi le conduire à ne pas réserver nécessairement tout ou partie de ses hébergements ou trajets avant de partir et, dans le cadre de son séjour, il peut aussi décider de changer d'itinéraires ou de rester plus longtemps dans un lieu".



 
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