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Les e-marchands minimisent l'intérêt des réseaux sociaux

Publié par François Deschamps le - mis à jour à
Les e-marchands minimisent l'intérêt des réseaux sociaux

Une étude réalisée par Kelkoo révèle que les e-commerçants estiment que les réseaux sociaux servent avant tout à valoriser l'image de leur marque, avant d'être des générateurs de revenus supplémentaires.

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Le social commerce, tendance montante de l'Internet, serait encore très éloigné des leviers utilisés par les e-commerçants pour générer de l'activité supplémentaire. C'est l'un des enseignements figurant dans une étude réalisée par Kelkoo avec le soutien de l'Acsel, portant sur les tendances de l'e-commerce 2012. Ainsi, 56 % des cybermarchands interrogés estiment que les réseaux sociaux sont surestimés et pour 46 % d'entre eux, leur présence sur les réseaux sociaux ne poursuit qu'un seul but : renforcer l'image de la marque. En effet, ils ne sont que 17 % à constater une augmentation de leurs revenus grâce aux réseaux sociaux.

Concernant l'usage qu'ils en ont, sans surprise, ce sont les avis des utilisateurs qui sont le levier du marketing social le plus apprécié parmi les e-commerçants. Près d’un marchand sur deux (48 %) les juge même "importants" dans sa propre stratégie. Facebook est le second levier sur la liste, loin devant Pinterest et Instagram qui ne sont perçus comme importants pour leur activité que par 4 % et 1 % des e-marchands. C'est ici la preuve que le marketing social est encore à la marge des moyens utilisés pour drainer du trafic. En revanche, l'étude révèle que les techniques conventionnelles trouvent encore grâce aux yeux des e-commerçants, puisque le SEO (85 %) , le SEM (81 %) et les newsletters (76 %) sont le top 3 des moyens qu'ils utilisent pour attirer des internautes sur leur site. Seuls 35 % d'entre eux auraient recours aux publicités Facebook. 

Par ailleurs, les comparateurs de prix ne déméritent pas. 54 % d’e-commerçants auraient augmenté leurs investissements sur ces portails au cours des 12 derniers mois. Mais pas n'importe lesquels. La moitié des marchands travaille avec moins de six comparateurs. Les critères de sélection des partenaires suivent des critères de performance, les principaux facteurs étant l’optimisation du ROI (78 %), la visibilité sur les sites où se rendent les consommateurs pour préparer leurs achats (75 %), un taux de conversion élevé (72 %) et le recrutement de nouveaux clients (70 %).

L'hexagone : priorité des e-commerçants

Si, en théorie, l'e-commerce se prête facilement à l'ouverture vers d'autres marchés, dans la réalité, il en va tout autrement. Et s'établir au-delà des frontières de son propre pays peut être compliqué. Si 39 % des e-marchands prévoient une internationalisation de leur activité au cours de 12 prochains mois, ils ne seraient en revanche que 15 % à avoir mis en place une véritable stratégie de ventes transfrontalières. Pour quatre marchands sur dix (41 %), ce sont les questions de logistique et le contexte légal incertain qui représentent encore un frein à l’internationalisation. D'autres estiment, par ailleurs, que l’internationalisation du commerce économique peut menacer leurs ventes en France. Ainsi, un marchand sur quatre affirme que la compétition de la part de vendeurs étrangers nuit à l’activité.

Vers un e-commerce multicanal, mobile et recommandé

Nul ne peut dire à quoi ressemblera l'e-commerce de demain, mais les professionnels ont déjà leur petite idée sur les tendances qui guident le secteur. Ainsi, pour les trois prochaines années, trois grandes tendances émergent : les recommandations personnelles des utilisateurs pour créer un effet “bouche-à-l’oreille” arrivent en tête (77 %), suivis de très près par le renforcement des stratégies multicanal (76 %) pour connecter davantage les activités on line et off line, telles que l’achat en ligne et le retrait sur place. Le commerce sur mobile, qui profite de l’essor du marché des smartphones et tablettes, se positionne au troisième rang, 68 % des marchands affirment son importance dans les années à venir. Toutefois, on observe également que seulement 15 % des marchands accordent de l’importance à leur propre application mobile, les coûts de développement représentant sans doute un frein notamment pour les plus petites structures.

 
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