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DossierL'e-commerce sans frontières, ou presque !

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3 - E-commerce sans frontières : prendre en compte la diversité des modes de paiement

Les différences de cultures entre les pays européens obligent les e-commerçants à prendre en compte les divers modes de paiement mais aussi les questions de logistique.

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Il existe une pléthore de devises à travers le monde. Ce qui n'est pas sans compliquer la tâche des e-commerçants. En Europe, malgré l'euro, les particularismes culturels s'expriment tout particulièrement dans l'usage différencié des moyens de paiement. L'Europe compte 28 pays et autant de façons de consommer et donc de payer !

En effet, si la France et l'Angleterre ont une culture "carte" très développée, ce moyen de paiement ne représente que 25 % des échanges en ligne en Allemagne. En revanche, les Allemands plébiscitent les achats avec le système de prélèvement électronique ELV (plus de la moitié des transactions). Aux Pays-Bas, le système de virement iDeal s'arroge près de 70 % des transactions. En ajoutant les porte-monnaie virtuels et les nouveaux dispositifs de paiement par mobile, la liste des moyens de paiement disponibles peut rapidement s'allonger. Dans le même temps, les coûts comme les risques de fraude ont tendance à augmenter.

Côté logistique également, rien ne doit être laissé au hasard. Et plusieurs acteurs se disputent ce marché à l'international : les messageries (Chronopost, DHL Express...), les e-logisticiens (Crosslog, Efilog, Morin et Orium rachetés par le groupe La Poste) et les transporteurs. Tous ne bénéficient pas des mêmes implantations et n'offrent pas les mêmes services. Il convient donc de choisir attentivement son partenaire. En dessous d'un certain volume, on peut envisager la solution de l'injection directe. Pour mutualiser les coûts liés au transport, les logisticiens regroupent alors les marchandises en partance vers un pays dans un même camion. Cette offre flexible s'adapte aux variations d'activité. Quand le site commence à être bien rodé à l'international, certains e-commerçants privilégient le stock déporté. Cette solution présente des avantages certains en termes de réactivité mais elle requiert plus d'investissements. Il faut dupliquer ses stocks, louer un entrepôt, employer de la main-d'oeuvre...

Patrick Simon (bpost International)

Concernant la problématique de la rapidité de livraison, Patrick Simon (bpost International) estime qu'elle est moins importante à l'international. " Les clients sont prêts à attendre trois ou quatre jours si le service est gratuit. De plus, nous ne sommes pas en compétition avec le domestique, où les délais sont soumis à davantage de concurrence, y compris avec les boutiques physiques. Pour l'international, le client est plus enclin à attendre et il n'est surtout pas prêt à payer pour obtenir une livraison plus rapide ", affirme-t-il.

Solenne Durox

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