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France Digitale Day : 5 start-up qui ont mis l'outil numérique au coeur de leur business

Publié par Amélie Moynot le

Rencontrées au France Digitale Day, mardi 26 septembre 2017 à Paris, ces start-up spécialisées dans les services aux entreprises -et aux cadres, développeurs, indépendants, etc.- s'appuient sur le numérique et les nouvelles technologies pour satisfaire les besoins de leurs clients. Découverte.

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Tanker

Les hackers n'ont qu'à bien se tenir. La start-up Tanker développe un outil de chiffrement dédié aux développeurs informatiques pour sécuriser leur travail. Ses clients sont les éditeurs de logiciels de SaaS, les start-up, les grands groupes. Son modèle économique est basé sur le "pay as you go". "On facture selon l'opération de cryptographie", explique Raphaël Laffitte, chargé de développement au sein de l'entreprise.

Née en 2015, la start-up a réalisé deux levées de fonds, dont la dernière en date, en septembre 2017, s'élève à six millions d'euros. Cette somme sera dévolue au recrutement - l'idée est de doubler l'effectif d'ici à fin 2018 en passant de quinze personnes actuellement, à trente - et au renforcement de son ancrage à l'international. Déjà présente aux États-Unis et en Allemagne, Tanker entend en effet monter en puissance sur ces marchés.

Repères

Raison sociale : Kontrol SAS
Ville : Paris (XVIIe arr. pour le siège social, Xe arr. pour les bureaux)
Date de création : 2015
Fondateurs : Guillaume Pontallier, 34 ans, président, et Clément Ravouna, 32 ans, directeur général
Effectif : 15 personnes
CA 2016 : NC

© Twitter @OMindme

Open Mind Innovation

Se servir de la réalité virtuelle pour améliorer la gestion de son stress et ses capacités cognitives. C'est l'expérience que propose la start-up Open Mind Innovation. L'idée ? Installé dans une sorte de capsule et équipé d'un casque de réalité virtuelle et de capteurs (circulation sanguine, sudation...), le sujet est soumis à des situations difficiles et, en fonction des réactions de son organisme, se voit ensuite délivrer des techniques pour mieux surmonter sa peur.

Avec cette offre, élaborée avec des chercheurs en neurosciences, la start-up vise notamment les cadres d'entreprise. Un premier centre de tests doit ouvrir à Paris au mois d'octobre 2017. L'expérience en coûtera 1 999 euros pour dix séances. "Nous travaillons à être pris en charge dans le Droit Individuel à la Formation", précise Guillaume Victor-Thomas, président fondateur de l'entreprise.

Née en mars 2016, la start-up a déjà levé 950 000 k€ de fonds privés et a obtenu près de 550 k€ d'aides -à savoir 440 k€ auprès de la région et 100 k€ d'avance remboursable de la BPI-. Elle lance actuellement une nouvelle levée de fonds de trois à cinq millions. Elle vise l'ouverture de cinq centres d'ici à fin 2018 et pense également à conquérir les États-Unis "dès que possible". "L'ambition est aussi d'acquérir de nouvelles connaissances au niveau de l'individu", précise Guillaume Victor-Thomas.

Repères

Ville : Hébécourt dans l'Eure (siège social), Caen (centre de recherches), Paris
Date de création : 2016
Président : Guillaume Victor-Thomas, 47 ans
Effectif : 17 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @OMindme

SmartAngels (Y Capital)

Le financement est l'enjeu n° 1 quand on veut lancer son entreprise. La plateforme SmartAngels, marque de la société Y Capital, met en relation les entrepreneurs avec des investisseurs particuliers ou professionnels, pour des contributions pouvant aller jusqu'à 50 000 euros. Elle se rémunère en prélevant 12 500 euros de frais fixes et 5 % sur la levée de fonds (250 000 à 2,5 millions d'euros levés en moyenne). Ses clients sont les start-up ou PME innovantes.

Dans le cadre de l'optimisation de son offre de services, l'entreprise teste actuellement avec un fonds de capital-risque une plateforme digitale visant à permettre aux différentes parties prenantes d'une levée de fonds de mieux communiquer autour du projet. Sa commercialisation est prévue en juin 2018.

Repères

Raison sociale : Y Capital SAS
Ville : Paris (XVe arr. pour le siège, XVIe arr. pour les bureaux)
Date de création : 2009 (lancement de la plateforme en 2012)
Président : Benoît Bazzocchi, 36 ans
Effectif : 25 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @smartangelsfr

Talent.io

Recruter des bons développeurs informatiques, un vrai problème pour de nombreuses organisations. C'est pour les aider à trouver des talents -et accompagner les développeurs dans la gestion de leur carrière- que la plateforme Talent.io s'est lancée en 2015. L'idée : faciliter l'embauche en mettant en relation les entreprises et les profils tech. L'entreprise se rémunère en prenant un pourcentage de 15 % (ou 18 % sur 18 mois) sur le salaire brut du candidat placé.

Au total, Talent.io a levé dix millions d'euros, dont huit au printemps 2017, auprès des fonds Alven Capital et Ventech. Déjà présente en France, Angleterre, Allemagne, la start-up souhaite ouvrir de nouveaux pays, deux en 2018. L'ambition est aussi d'ouvrir de nouvelles verticales en termes de profils disponibles sur la plateforme. Pour accompagner son développement, elle envisage de doubler son effectif de cinquante à cent dans un an.

Raison sociale : SAS
Ville : Paris (XIe arr.)
Date de création : 2015
Président : Jonathan Azoulay, 31 ans
Effectif : 50 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @talent_io

Hopwork

Besoin de nouvelles compétences, mais pas les moyens d'embaucher ? La société parisienne Hopwork propose une plateforme de mise en relation des entreprises avec des freelances (développeurs Web et mobile, graphistes, web designers et photographes, consultants). "Notre différence est notre positionnement sur le local", explique Alexandre Ouy, commercial. Autrement dit, les clients -TPE, PME ou grands groupes- se voient proposer des prestataires le plus près possible de leurs bureaux.

Le modèle économique repose sur deux volets. Côté freelance, Hopwork prend des frais d'utilisation à la mission compris entre 10 et 5 % (dégressifs) selon spécificités (durée, chiffre d'affaires, statut, etc.) Côté entreprise, elle prend des frais de 5 à 10 % pour chaque mission.

Créée en 2013, l'entreprise a levé sept millions d'euros en trois fois, dont cinq en décembre 2016. Elle est en phase d'internationalisation, avec l'ouverture d'un bureau en Espagne à l'été 2017. Une expansion est également prévue dans d'autres pays européens.

Repères

Raison sociale : SA
Ville : Paris (IXe arr.)
Date de création : 2013
P-dg : Vincent Huguet, 42 ans
Effectif : 50 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @hopworkFR

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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