Quand le salon de l'agriculture fait rimer digital et développement durable
A l'occasion du Salon de l'Agriculture, qui transplante, depuis le 27 février et jusqu'au 6 mars, la campagne à Paris, gros plan sur 5 exposants ancrés dans le digital qui participent de la révolution verte de l'économie.
Je m'abonne Ne pas se fier au nom. La ruche qui dit oui n'est ni spécialiste de l'apiculture ni dans l'acceptation de tout. Conçu en opposition à la mal-bouffe, ce réseau de vente de produits alimentaires en circuit court (moins de 250 km) est né dans la banlieue de Toulouse en 2011 avec l'ouverture d'une première "ruche". Comprendre : un point de retrait où il est possible, ponctuellement, de venir récupérer des commandes passées en ligne. Sous la responsabilité d'un "gestionnaire de ruche", qui peut être un particulier, une association ou une entreprise, elle peut être abritée dans un café, une salle de spectacle, une école, un centre culturel, un jardin ou une grange... . A titre d'exemple, l'espace de La Recyclerie, à Paris, se transforme en ruche tous les jeudi de 18h à 20h. Il n'est pas nécessaire pour autant de toujours répondre présent au rendez-vous. A condition de remplir un simple formulaire en ligne qui permet de "rejoindre une ruche", la récurrence ou le volume des commandes est laissé entièrement libre. Depuis ses débuts Toulousains, le concept a essaimé. Fin 2014, le réseau comptait plus de 660 ruches ouvertes en France mais aussi en Belgique, au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne, en Italie. Pour 4000 producteurs et plus de 100 000 clients réguliers.