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#VivaTech : 4 fintech qui vont compter dans le commerce connecté de demain

Publié par Pierre Lelièvre le

Accompagnées par le LAB by CB - un incubateur du Groupement Cartes Bancaires -, ces quatre pépites, présentes à VivaTech, se sont lancées sur le créneau du paiement connecté. En développant des innovations d'avenir, chacune d'elles espère bien convaincre et séduire tant les commerçants que les consommateurs.

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Too Good to Go

Lutter contre le gaspillage alimentaire. Tel est le crédo de Too Good to Go qui propose une application de vente de produits alimentaires invendus à prix cassé entre commerçants partenaires et consommateurs. Pour un panier moyen compris entre 3 à 5 euros, le client achète un coffret de denrées choisies par le commerçant et vient les chercher en fin de journée.

Une solution responsable pour les commerçants qui leur permet de profiter d'un autre circuit de commercialisation et de limiter au maximum le gaspillage de produits périssables. Un intérêt au service du business puisque les invendus deviennent une source de revenus additionnels. En contrepartie, la start-up prélève une commission fixe d'un euro sur chaque transaction.

Créé au Danemark en novembre 2015, Too Good to Go a été fondé en France par Lucie Basch il y a tout juste un an. La plateforme 100 % en ligne est déjà présente dans 23 villes et chez près de 1 000 commerçants partenaires. Et la start-up ne compte pas s'arrêter là. Elle ambitionne de s'étendre à tout le territoire. Un succès et une popularité grandissante illustrés par une activité en croissance de 20 % chaque mois.

Repères :

SAS > Application mobile > Paris (4e)
Créée en juin 2016
Lucie Bash, 25 ans (CEO)
16 personnes (prestataires) et 3 stagiaires
CA 2016 : 60k €
@TooGoodToGo_FR


Pay Yes !

Un seul mot d'ordre : la solidarité. Développé sur mobile, le service Pay Yes! s'affiche comme une solution de paiement destinée à régler les achats de proches en toute sécurité. Grâce à la technologie QR Code, l'application Pay Yes! permet de confier le paiement à un parent ou un ami simplement pour des achats en magasin ou sur internet.

Une solution que la start-up parisienne propose notamment pour les personnes âgées ou les personnes à mobilité réduite en leur permettant d'être plus autonomes. " L'objectif est de faciliter le paiement en accordant une autorisation de paiement à un bénéficiaire qui fera vos courses où qu'il soit. Il n'y a donc plus besoin de lui confier un moyen de paiement ", précise Demba Dieng, cofondateur.

Un moyen également pour les commerçants d'offrir à leurs clients une nouvelle manière de consommer grâce à un service sécurisé et totalement gratuit. Le service ne nécessite en effet aucun abonnement ou location d'équipement. La société se rémunère, en contrepartie, sur l'utilisateur " payeur " en ponctionnant une commission de 1% et 20 centimes lors de chaque transaction.

Si la solution est aujourd'hui fonctionnelle, la start-up se lancera début juillet dans une phase d'expérimentation en Ile-de-France pour valider ses hypothèses de marchés et améliorer le service. Ses fondateurs, poursuivent l'objectif de convaincre 300 commerçants et près d'un millier d'utilisateurs, d'ici à la fin de l'année, suivi à moyen terme, des acteurs de la GMS. Une extension à toute la France est espérée dès 2018.

Repères :
SAS > Application mobile de paiement > Paris (15e)
Créée en octobre 2016
Demba Dieng, 33 ans (CEO) et Sadio Dicko, 39 ans.
3 personnes
CA 2017 : n.c.
@payyes_


One Wave

Rassembler toutes les cartes de paiement, transport et fidélité en une seule, c'est le système que proposera bientôt One Wave, une start-up bretonne dirigée par Thomas Lechevallier. À la différence des wallets smartphones, One Wave innove en commercialisant - à partir du second semestre 2018 - une carte à puce, connectée au smartphone et équipée d'un écran e-paper tactile, d'une puce NFC et d'un lecteur d'empreinte digitale. Au format carte bancaire, l'innovation One Wave intègre une batterie rechargeable sans fil ainsi qu'une connectivité Bluetooth.

Vendue sur abonnement mensuel, la carte se destine aux consommateurs mais s'illustre comme un outil de gestion de la fidélité pour les professionnels. Grâce au développement de partenariats avec des acteurs du webmarketing, la start-up souhaite développer cette facette BtoB en s'adressant aux professionnels du commerce et ainsi leur permettre de développer un programme de fidélité unique.

Alors que One Wave lève actuellement 600 000 euros, la jeune pousse projette une seconde levée de fonds - 3,5 millions d'euros - début 2018 pour débuter l'industrialisation de sa carte.

Repères :
SAS > Carte universelle connectée > Les Iffs (Ille-et-Vilaine)
Créée en juin 2016
Thomas Lechevallier, 27 ans (P-DG), Laurent Miralabé (DT), 50 ans, Sylvain Elluard, 44 ans, Lucie Baudouin, 41 ans, Léonard Dallot, 36 ans, Yann-Guirec Manac'h, 29 ans et Guillaume Cornet, 29 ans.
6 personnes
CA 2017 : n.c.
@OneWaveCard


© Thibault Detender, le p-dg (au centre)et Anthony Kedache, COO (à droite)
© © Thibault Detender, le p-dg (au centre)et Anthony Kedache, COO (à droite)

BAM

Start-up montpelliéraine, BAM (ex-AffilyOne) propose une solution qui veut rendre au consommateur la monnaie de sa pièce. Bien évidemment, il n'est pas question de vengeance mais bien d'un système de paiement mobile et d'édition de bons d'achat mobiles (BAM).

L'application se pose en solution mobile de fidélisation et d'acquisition de clientèle en offrant la possibilité au consommateur de régler ses achats directement via l'application chez des commerçants partenaires. En contrepartie d'un paiement, le commerçant offre un avoir généré automatiquement et correspondant à 10 % de la somme dépensée minimum. Chaque client peut s'il le souhaite échanger le BAM avec un autre prospect permettant aux commerçants d'attirer de nouveaux clients. "Nous voulons redonner du pouvoir d'achat aux consommateurs", martèle Thibault Detender, fondateur et p-dg.

Grâce à une application dédiée, les commerçants peuvent profiter d'une multitude d'options pour gérer leur programme de fidélité en communiquant des promotions spéciales ou des événements organisés en point de vente. L'outil est également doté d'un logiciel permettant d'analyser et de mesurer le développement de l'activité. Pour profiter du service sur abonnement, le commerçant s'acquitte d'un euro chaque mois par utilisateur actif.

Créée en 2013 par Thibaut Detender, la start-up ne proposait son service que sur Montpellier auprès de cafés, bars, restaurants et commerçants affiliés. Mais l'ambition de son dirigeant a vite dépassé la capitale de l'Hérault. Depuis le début de l'année, BAM veut s'implanter au niveau national avec l'objectif d'intégrer en 2018 les grandes villes étudiantes de France telles que Nancy, Toulouse, Marseille ou encore Paris. "Fin 2017, nous souhaitons convaincre jusqu'à 500 commerçants et près de 15 000 utilisateurs actifs par mois", précise-t-il. À l'horizon fin 2018, BAM en espère 500 000.

Repères :
SAS > Programme de fidélité > Montpellier
Créée en juin 2013
Thibault Detender, 39 ans
2 personnes (+ 3 stagiaires)
CA 2017 : n.c.
@AffilyOne


Pierre Lelièvre

Pierre Lelièvre

Journaliste

Depuis juin 2016, je suis journaliste pour Chef d’Entreprise, Commerce magazine, Artisans mag’. Intéressé par le monde de l’entreprise, j’écris [...]...

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