DossierE-logistique : la course est lancée
6 - Plus de tracking
La mutation du secteur logistique requiert la mise en oeuvre d'une omnilogistique maîtrisée
Au niveau des process et solutions, il semble que " la logistique en flux courts se développe ", constate Frédéric Lézy, directeur de la business unit e-commerce d'Arvato. Avec un standard qui s'installe : une commande reçue dans la journée doit être traitée dans la journée. Or, cette double exigence nécessite la mise en oeuvre d'une omnilogistique agile, basée sur la gestion de portefeuilles de produits virtuel et garantissant des livraisons toujours plus rapides.
Directeur solutions logistiques
Emmanuel Kowalski, Shipleader
À l'international, Shipleader confirme la nécessité de procurer des outils de pilotage couvrant la chaîne de A à Z. " Nos clients ont besoin d'accompagnement. En réponse, nous développons des outils de suivi plus simples, nécessitant moins d'intégration, et nous nous adaptons au drop shipping (NDLR : transmission des commandes à un tiers), qui semble s'imposer de plus en plus ", commente Emmanuel Kowalski, directeur des solutions logistiques.
Pour optimiser l'omnilogistique, la tendance est à l'intégration des systèmes d'information des transporteurs. Arvato, qui s'appuie sur plusieurs outils, avec notamment une solution OMS (order management system) pour la gestion du stock virtuel, a développé Artis, solution maison mise à disposition des e-commerçants pour la gestion des contrats et des engagements des différents transporteurs sollicités.
TeamBask, jeune pousse spécialisée dans le conseil et la prestation de services logistiques externalisés en B to B et B to C, basée a Anglet, s'est dotée de la solution en mode SaaS, Generix Collaborative Supply Chain WMS pour piloter les ressources et les activités de son entrepôt et a enrichi son système d'information avec le logiciel Téliae afin d'intégrer la dimension transport. " Nous avons besoin de traçabilité en temps réel. Chaque numéro de commande doit correspondre à un numéro de tracking ", témoigne Arnaud Vlerick, directeur de TeamBask. Même exigence chez Morin Logistic qui branche son système d'information sur celui de ses partenaires à l'international pour que le numéro de tracking soit le même du début à la fin du parcours du produit.
