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La supply chain à l'honneur sur la croisette

Publié par Martine Fuxa le | Mis à jour le
La supply chain à l'honneur sur la croisette

A l'occasion d'Exchange, sa conférence clients européenne, Manhattan Associates (NASDAQ : MANH) présentait les résultats de sa dernière étude internationale sur l'omnicanalité ainsi que de nombreux témoignages clients. Retours sur 3 temps forts de cette édition.

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Qui a dit que la supply chain n'était pas sexy ? Du 9 au 11 octobre 2023, c'est à Cannes que s'est tenue la septième édition du Manhattan Exchange, l'événement paneuropéen de conférences et partages d'expérience des clients de Manhattan Associates. Décor prestigieux à deux pas de la plage et températures estivales ont accompagné les 400 invités de cet opus cannois. Mais l'ambiance était bien studieuse dans les salles de conférences. La rédaction y était et a particulièrement apprécié trois temps forts...

L'Oréal, acte 2

L'intervention remarquée de Johanna Bittan, directrice Supply Chain Digital & Transformation de L'Oréal a été saluée. Un an après être intervenue lors de la précédente édition du Manhattan Exchange, Johanna Bittan était de retour pour partager avec l'audience le chemin parcouru dans la transformation de la logistique du géant de la cosmétique. Pas moins de 35 marques internationales sont livrés dans le monde entier via 152 centres d'approvisionnement, 38 usines et 45 000 fournisseurs. Un réseau complexe qui permet de livrer 620 000 points de ventes dans 150 pays.

Le projet ODES pour « Omnichannel Distribution Execution Solution » est le projet dirigé par Johanna Bittan. «Avec l'ODES, nous ne déployons pas seulement un WMS dans les centres de distribution. Nous écrivons l'histoire de l'Oréal. Parce qu'avec le projet ODES, nous devons combiner la responsabilité et la résilience. C'est ce que nous ont appris les différentes crises que nous avons vécues. Nous améliorons continuellement notre réseau», souligne-t-elle.

Decathlon, une supply chain en pleine transformation

Pas moins de 13 territoires couverts et 1751 magasins dans le monde. L'enseigne spécialisée dans les articles de sport, crée en 1976 à Lille, a vu sa logistique se sophistiquer au fur et à mesure de son essor. C'est en 2020 qu'un véritable tournant s'opère avec en toile de fond l'accélération du commerce digital et le lancement du projet Manhattan Active Scale.

« L'activé e-commerce croit alors très vite, nous sommes en plein confinement et nous avons identifié rapidement que notre logistique européenne n'était pas suffisamment structurée pour absorber une augmentation importante des volumes e-commerce », souligne Magali Bonnin Group Product Manager de Decathlon.

Alors même que les magasins Decathlon étaient fermés, l'enseigne décide de passer d'un réseau d'entrepôts omnicanaux B2B et B2C à un réseau d'entrepôts dédiés au B2C, capables d'accompagner la croissance du e-commerce de l'entreprise. Une démarche qui porte ses fruits et prend de l'ampleur avec encore de nombreux défis à adresser à l'avenir comme la fluidification des échanges de datas ou encore la modernisation des infrastructures...

Omnicanalité, peut (encore) mieux faire

Troisième temps fort, la présentation de la rituelle étude internationale* décryptée par les équipes de Manhattan Associates sur l'omnicanalité. Elle révèle cette année encore les défis croissants et la pression qui pèse sur les épaules des retailers. Les défis liés à l'inflation ont affecté les habitudes d'achat de 89 % des consommateurs. A noter également, la consolidation de la transformation digitale des enseignes. 54% des retailers interrogés ont en effet déclaré que leurs clients pouvaient acheter en magasin et retourner en ligne (50 % en 2022), et si le produit était en rupture de stock en magasin, 48 % proposent des options d'achat en ligne et de retour en magasin (46 % en 2022).

Ceci étant, les retailers ont également indiqué qu'en moyenne, ils ne disposaient d'une indication précise des stocks sur l'ensemble de leurs opérations que dans 70 % des cas (contre 74 % en 2022). « Si vous ne savez pas où se trouve un tiers de votre stock, ou ce qui est réellement disponible, cela représente beaucoup de stock qui n'est pas vendu, qui est bradé, voire jeté », commente Henri Seroux, SVP EMEA chez Manhattan Associates. Natalie Berg, analyste Retail, auteur et fondatrice de NBK Retail, ajoute : « L'étude montre que les retailers progressent en matière d'expériences omnicanales transparentes. Comme le rôle du magasin physique évolue au-delà de la simple transaction, le rôle des employés doit également évoluer au-delà de la simple assistance à la vente. Armés des bonnes technologies et de données précises sur les stocks et les clients, les employés en magasin ont le pouvoir d'informer, d'inspirer et finalement de créer une fidélité durable à la marque, même dans un contexte économique difficile. »

Enfin, en termes de consommation durable, 45 % des consommateurs considèrent le développement durable comme un facteur important lorsqu'ils choisissent où faire leurs achats, contre 50 % l'année dernière. Le contexte inflationniste a dégradé la situation, même si 55 % des 18-24 ans déclarent qu'il s'agit d'un facteur primordial ou important pour eux.

Preuve s'il en fallait de l'implication des plus jeunes qui feront du sujet du durable, un véritable élément de préférence d'enseignes à l'avenir...

*Méthodologie : 6 000 consommateurs adultes (18 ans et plus) ont été interrogés sur leurs sentiments et leurs attitudes à l'égard du rôle du magasin physique et des employés en magasin, des options d'exécution innovantes, du développement durable, de la visibilité des stocks, de la commodité, de la cohérence entre les canaux et de l'évolution du commerce. 1 150 cadres ou dirigeants d'organisations du Retail de niveau 1 (générant un chiffre d'affaires annuel de plus de 100 millions de dollars) ont été interrogés sur leurs plans d'investissement technologiques pour soutenir le e-commerce, réduire les frictions avec les clients et augmenter les options d'exécution des commandes. Les personnes interrogées représentaient des retailers exploitant des magasins et des sites en ligne dans les secteurs suivants : Beauté, articles ménagers et mobilier, électronique grand public, santé, bricolage, mode, articles de sport et animaux de compagnie. Les consommateurs et les retailers interrogés étaient basés dans les pays suivants : Australie, Belgique, Brésil, France, Allemagne, Italie, Mexique, PaysBas, Nouvelle-Zélande, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis.

 
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