L'enseigne André une nouvelle fois en redressement judiciaire

En avril 2020, l'enseigne de chaussures André, fondée en 1886, était victime des effets du Covid-19 sur l'économie française. Elle avait été alors placée en redressement judiciaire après avoir dû fermer tous ses magasins (lors des confinements) et perdu près de 4 millions d'euros en quinze jours. Achetée alors par le site de vente en ligne Spartoo à Vivarte, l'enseigne avait essuyé 10 millions de pertes.

Un chiffre d'affaires de 31 millions d'euros

L'enseigne avait été reprise par François Feijoo en juillet 2020, ne gardant que 55 magasins (sur 180 points de vente alors) et 13 affiliés. Son plan de reprise prévoyait alors le licenciement d'un peu moins de 200 emplois. L'entreprise 1Monde9 du repreneur d'André François Feijoo, ancien PDG du groupe, a déclaré la cessation de ses paiements le 27 janvier et demandé l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire, ce qui a été fait le 2 février, selon l'AFP. 1Monde9, basée à Puteaux dans les Hauts-de-Seine, emploie, selon ce document, 280 salariés et revendique un chiffre d'affaires hors taxes annuel d'un peu moins de 31 millions d'euros (l'enseigne dégagé en 2019 un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros).

Le Tribunal de commerce de Nanterre a fixé une prochaine date d'audience au 30 mars à 10h, pour "statuer s'il y a lieu sur la poursuite d'activité". André fait partie de la longue liste d'enseignes ayant appartenu au groupe Vivarte aujourd'hui confrontés à des difficultés financières, comme Kookaï, également placé en redressement judiciaire début février.