Recherche

La précommande, le modèle d'avenir du retail ?

Publié par Christelle Magaud le

Après le prêt-à-porter, le prêt-à-la demande. Un business model vertueux, qui séduit à la fois des retailers, les marques et des consommateurs. Pour limiter les dépenses et éviter stockage ou gaspillage, place à la mode "on-demand" !

Je m'abonne
  • Imprimer

Les DNVB, instigateurs de la précommande

Ainsi va la mode aujourd'hui. Pour vendre leur pièces, bien des marques, dont une majorité de https://www.digitalnativegroup.com/digital native vertical brands (DNVB), lancent la fabrication uniquement après avoir reçu les paiements de ses clients. Le système de précommande devient ainsi la pierre angulaire de leur business plan. Si ce modèle vertueux a le vent en poupe, il est pourtant né d'une contrainte, celle des jeunes créateurs de mode qui peinaient à financer leurs premières collections. Le recours à la souscription leur a ainsi permis de se lancer sans avoir à constituer de la trésorerie pour payer les fournisseurs et faire fabriquer les produits avant de les mettre en vente.

On notera que la précommande est un modèle à l'opposé de la fast-fashion qui lui, pousse à acheter constamment via la publicité, des promotions et une offre pléthorique. La précommande se veut ainsi une alternative écologique.

Un discours en résonance avec les valeurs des DNVB, qui font bouger les lignes dans le retail. Près de 150 digital native vertical brands (DNVB) ont été créées en France en 2021, selon le cabinet DNG. Côté chiffre d'affaire, le marché affiche une hausse du chiffre d'affaires de 59% : il s'élève à 2,7 milliards d'euros en 2021.




S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page