Worldline pourrait devoir faire des concessions à l'UE pour le rachat d'Ingenico
Le spécialiste des paiements Worldline pourrait devoir faire des concessions afin d'obtenir le feu vert des autorités européennes de la concurrence à son offre de rachat sur son rival Ingenico, selon l'agence Reuters.
Je m'abonneWorldline pourrait devoir faire des concessions pour répondre aux inquiétudes des autorités européennes de la concurrence sur son offre de rachat de son rival Ingenico, indique l'agence Reuters. Worldline, qui a lancé une offre à 7,8 milliards d'euros, entend créer un leader européen des paiements électroniques, un secteur en plein essor qui aiguise l'appétit des géants du numérique et connaît déjà un mouvement de consolidation aux Etats-Unis.
Répondre aux inquiétudes de l'UE
Le groupe français a jusqu'à ce mercredi 9 septembre pour répondre aux inquiétudes de la Commission européenne à moins qu'il parvienne à la convaincre, avant cette date, que des concessions ne sont pas nécessaires. L'exécutif européen, qui a jusqu'au 16 septembre pour rendre sa décision à l'issue de cet examen préliminaire du dossier, a refusé de s'exprimer sur le sujet. Worldline a pour sa part déclaré: "Nous sommes dans la poursuite du processus normal de dialogue avec la Commission et le processus est en cours dans les délais prévus." Ingenico n'a pas formulé de commentaire dans l'immédiat.
Si Worldline ne parvient pas à répondre à ses inquiétudes et ne propose pas de concessions, la Commission européenne ouvrira une enquête approfondie sur le projet d'acquisition d'Ingenico à l'issue de son examen préliminaire. Avec Ingenico, Worldline espère se développer dans les secteurs du voyage, de la santé et de la distribution tout en renforçant son implantation géographique.
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Annoncé en février, le rapprochement entre les deux groupes doit permettre la création du quatrième acteur mondial des paiements via une offre d'achat à la fois en titres et en numéraire.