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L'e-commerce en hausse de 14,8% au premier trimestre 2021

Publié par Stéphanie Marius le - mis à jour à
L'e-commerce en hausse de 14,8% au premier trimestre 2021

Nouveau satisfecit pour les acteurs de l'e-commerce: le premier trimestre 2021 s'inscrit dans la droite ligne des trimestre précédents, selon les mesures de la Fevad. Une progression qui traduit un changement de paradigme et une pérennisation de l'achat alimentaire à distance, notamment.

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"La croissance de l'e-commerce est-elle durable ou a-t-elle vocation à régresser avec l'ouverture des magasins ? Selon tous nos indicateurs, il s'agit bien d'une tendance durable, en particulier sur le secteur alimentaire", annonce François Momboisse, président de la Fevad, en ouverture de la conférence consacrée aux résultats de la vente en ligne au premier trimestre 2021. Pour les e-commerçants, la période s'avère positive. On enregistre une croissance de 14,8% des ventes en ligne, soit 29,1 milliards d'euros dépensés au cours des trois premiers mois de l'année 2021. Une exception notable perdure avec le secteur du voyage, en baisse de 49% (même si la chute de ces activités marque un léger infléchissement par rapport au quatrième trimestre 2020). "En 12 mois, le chiffre d'affaires des acteurs du voyage a été divisé par deux", appuie Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, chargé de présenter l'ensemble des résultats. Les plateformes B to B suivent la tendance B to C, quoique dans une moindre mesure (+21%).

Les excellentes performances constatées au mois de février (+51%) proviennent en partie du report des soldes d'hiver, mais également du début des mesures de restriction accompagnant le troisième confinement, notamment la fermeture des surfaces de plus de 20000m2. Au mois de mars, une hausse de 29% est tout de même enregistrée. Ce phénomène positif s'inscrit dans une tendance de croissance linéaire de la vente en ligne depuis dix ans, tirée par les ventes internet des commerces physiques. "Ces derniers apparaissent en progression de 73% par rapport à l'an dernier", note Marc Lolivier.

Les ventes en ligne du commerce physique, grandes gagnantes

Sans surprise, le mouvement est renforcé par l'essor des marketplaces (+44%), dont l'envolée est encore supérieure à celle des sites marchands traditionnels. "Le poids des ventes sur ce canal représente environ 15% du total des ventes de l'ICE 100". En matière de terminaux, le mobile est toujours plus plébiscité, quoique sa croissance semble légèrement ralentie par rapport à l'an dernier.

Par ailleurs, un déséquilibre significatif mais attendu apparaît entre les ventes de produits et de services. En effet, si les produits progressent de 30%, la vente de services ne dépasse pas les +1%, en raison de l'arrêt des billetteries de spectacles et de la baisse d''chat des billets de transports, notamment. Une difficulté d'autant plus nette que cette baisse est calculée par rapport au mois de mars 2020, durant lequel le recul était déjà marqué. Le montant moyen des transactions au premier trimestre 2021 s'affiche en légère baisse (58 euros, -2,5%), après trois trimestres consécutifs de hausse, une tendance explicable par les achats exceptionnellement réalisés en ligne lors du premier confinement. Le nombre de sites marchands, par contre, augmente de 12%, soit 18000 nouveaux venus, en grande partie des PME.

"Les acteurs qui ont le plus 'bénéficié' de la crise appartiennent au secteur alimentaire: alors que les magasins d'alimentation sont demeurés ouverts durant les confinements ils ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 48% sur 12 mois, relève marc Lolivier. Chaque confinement s'est traduit par un pic de ventes." En un an, les commerces physiques ont vu leurs ventes progresser de 66%, soit une croissance deux fois plus rapide que celle du marché de la vente en ligne. L'e-commerce a maintenu son rôle d'amortisseur économique pour les points de vente physique et les PME et a permis à des millions de Français de continuer à consommer, conclut l'étude.

Méthodologie

Étude Fevad, élaborée à partir des données communiquées par les prestataires de paiement, et les informations recueillies auprès du panel iCM, regroupant les principales plateformes marchandes B to C et une vingtaine de sites B to B.

 
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