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La mairie de Paris durcit le ton face aux dark stores

Publié par Dalila Bouaziz le - mis à jour à
La mairie de Paris durcit le ton face aux dark stores

La mairie de Paris a demandé aux différents acteurs du quick commerce la fermeture de 45 dark stores qui ont été «créés illégalement» dans la capitale, indique l'AFP.

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La mairie de Paris demande la fermeture de 45 dark stores ouverts «illégalement». Ces dark stores sont considérés par les services de l'urbanisme comme des entrepôts, alors qu'ils sont installés dans des locaux commerciaux. «Sur 65 dark stores qui ont été instruits» par les services de l'urbanisme de la mairie à la suite de remontées d'informations de Parisiens, « 45 sont illégaux», a expliqué Emmanuel Grégoire, le premier adjoint. «Pour transformer un commerce en entrepôt, les acteurs du quick commerce auraient dû demander une autorisation, voire un permis de construire dans certains cas, et ils ne l'ont pas fait, ce qui est une infraction au code de l'urbanisme», a-t-il détaillé à l'issue d'une réunion à laquelle étaient conviés l'ensemble des acteurs de ce secteur en plein boom depuis la pandémie.

Les acteurs présents étaient, selon la mairie de Paris : Cajoo, Gorillas, Flink, Glovo, GoPuff, Yango Deli, Zapp, Rohlik, Bam courses, Frichti, Deliveroo et Uber Eats. Concrètement, après constatation d'une infraction au code de l'urbanisme, le tribunal judiciaire est saisi et peut, outre la décision sur le fond, prononcer une sanction financière « plafonnée à 25 000 euros par entrepôt », explique Emmanuel Grégoire. «J'ai expliqué aux acteurs qu'ils n'ont peut-être pas intérêt à faire un pari sur le fait d'aller en justice, qui est un temps long mais un temps inéluctable», a-t-il pointé auprès de l'AFP, précisant que «ceux qui souhaitent jouer le jeu de la transparence» peuvent se mettre en relation avec les services de la mairie pour trouver des lieux plus adaptés où s'installer. L'élu a par exemple cité les « parkings souterrains, dont certains sont sous-occupés». La mairie a prévu d'organiser le 25 mars à 19 heures une réunion publique d'information à destination des riverains, lors de laquelle sera fait «un point global sur l'état du droit, les voies de recours à la disposition de la ville et celle à la disposition des riverains».

 
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