Les consommateurs français portent un nouveau regard sur la grande distribution
Avant le confinement, les Français avaient globalement un rapport distancié et froid avec leurs hypers ou supermarchés, la crise sanitaire leur a permis de jeter un nouveau regard sur ces enseignes, bien plus positif qu'auparavant.
Je m'abonne41% des Français estiment que l'image qu'ils ont de la grande distribution a changé positivement depuis le début du confinement, selon un sondage mené par Opinion Way pour Rosa Park (Havas). Cette tendance est encore plus marquée chez les femmes (44%) et les CSP- (47%).
L'étude nous apprend également que le personnel des enseignes de grande distribution joue désormais, aux yeux des Français depuis le confinement, un rôle prépondérant. Ainsi, 48% d'entre eux voient de manière plus positive qu'avant l'implication fournie par le personnel qui travaille en grande distribution. Et cette tendance est encore plus marquée chez les seniors (55%) et les inactifs (54%).
Les caissières et les caissiers aux premières loges
92% des Français perçoivent plus positivement les caissières et des caissiers. De même pour les personnes qui approvisionnent les rayons (57%).
72% des sondés estiment que le super ou hypermarché qu'ils fréquentent joue un rôle local plus important, de proximité, d'approvisionnement, de lien et de rencontres. Cette tendance est encore plus marquée chez les femmes (76%) et les jeunes de -24ans (77%).
Le sondage nous éclaire enfin sur les priorités attendues par les consommateurs, une fois que la crise sanitaire sera passée. On apprend ainsi que 50 % des Français souhaitent que la grande distribution leur garantisse leur pouvoir d'achat, 46% qu'elle mette en avant les produits locaux et bios, 21% qu'elle s'implique mieux dans l'économie locale et 21% qu'elle renforce le lien humain entre client et personnel.
Méthodologie :
Sondage réalisé les 29 et 30 avril 2020 sur un échantillon de 1027 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de département de résidence.
