Les ventes globales de l'e-commerce français s'améliorent progressivement
Les ventes du commerce en ligne s'améliorent progressivement depuis avril grâce aux ventes internet des retailers traditionnels qui s'en sortent mieux que les pure players.
Je m'abonneLes deux premières semaines qui ont suivi le début du confinement ont été marquées par un très fort recul des ventes sur internet (en dehors de certains secteurs tels que l'alimentaire, les produits de grande consommation ou l'équipement informatique), indique la Fevad. Le baromètre des ventes hebdomadaires montre en effet un recul global des ventes B to C sur la période, par rapport à la période pré-confinement. Cette baisse démarre dès le 9 mars et se poursuit jusqu'à fin mars. Pour certains secteurs comme l'habillement, la baisse chez les sites leaders atteint - 30% la semaine du confinement.
La mode-textile retrouve son niveau avant confinement
Début avril, les ventes globales ont progressé par paliers successifs, d'abord +25% au-dessus du niveau pré-confinement puis +40% sur les 2 dernières semaines de confinement. Toutefois, certains secteurs comme la mode-textile ont dû attendre encore mi-avril avant de retrouver le niveau d'avant confinement.
À fin avril, le bilan s'avère donc contrasté : positif pour les catégories équipement maison, beauté-santé et sport-bricolage-jardinage ; pour l'habillement-mode, l'accélération sur avril a permis de compenser le retard pris sur mars ; enfin, la catégorie meubles-décoration affiche un retrait.
Au global, la progression moyenne du panel des sites leaders concernant les produits non alimentaires conduit à une augmentation du chiffre d'affaires des enseignes de 37% en avril et + 21% sur le bilan mars-avril 2020/2019.
À noter cependant qu'à fin avril, 1 enseigne sur 4 affichait encore un chiffre d'affaires en recul. Par ailleurs, les sites des enseignes traditionnelles ont joué un rôle moteur dans cette croissance, avec un taux de croissance des ventes e-commerce de 100%, très supérieur à celui des sites pure players (15%), grâce au transfert réussi d'une partie des ventes magasins sur internet.